Le jazz, Jazz Hot, la Résistance et autres récits…
Franck Bauer a eu un parcours étonnant. Pianiste amateur de jazz à ses débuts, résistant et journaliste pendant la Seconde Guerre, premier chef de cabinet d’un ministre de la culture, secrétaire général de la Comédie Française, créateur des premiers festivals de jazz en France, et découvreur du poids des relations publiques dans la société contemporaine, il raconte, entre autres récits, sa relation avec le jazz, Jazz Hot et Charles Delaunay.
Cet article reprend une interview parue précédemment dans le Supplément internet de Jazz Hot n°556 (décembre 1999-janvier 2000), consacrée entre autres sujets à Boris Vian.
Jazz Hot: Nous connaissons votre signature dans Jazz Hot, mais nous ne savons pas qui vous êtes ni comment votre histoire se rattache à celle du jazz et plus particulièrement à Jazz Hot.
Franck Bauer: Effectivement, par fonction et peut-être par nature, je suis plutôt un homme de l’ombre, de cabinet. Je suis né Franck, Adolphe, Édouard le 2 juillet 1918 à Troyes (Aube) d’un père alsacien flûtiste, architecte des monuments historiques et du diocèse, et d’une mère Limousine, pianiste de bon niveau, agrégée d’anglais et qui a cessé de travailler après son mariage. Nous vivions dans une famille tournée vers l’art. J’ai moi-même étudié sérieusement la musique, en faisant du piano et ma jeune sœur est devenue professeur de musique. Il n’y avait pas encore de télévision et mes parents dans le salon jouaient des sonates… Après mon bac, sur les conseils de mon père, j’ai fait une capacité en droit en même temps que j’ai obtenu un CAP de staffeur; il voulait que nous ayons une formation manuelle aussi. Puis, je suis parti à Paris pour préparer archi’ à la veille de la guerre. Je me suis intéressé au jazz, et j’en jouais en tant que pianiste amateur. C’est ainsi que j’ai rencontré Charles Delaunay, au sein du Hot Club de France dont je suis devenu membre, et la revue Jazz Hot dont j’ai été un des premiers rédacteurs. Sursitaire et pas encore appelé sous les drapeaux au début de la guerre, j’ai pu sans trop de problèmes remplacer les musiciens professionnels mobilisés dans différents orchestres de Paris. Mais, en 1940, lors de l’armistice j’ai fait le choix de la Résistance.
Pourquoi?
Lycéen, j’avais fait partie d’un programme d’échanges avec les lycéens allemands pour essayer de tisser des liens d’amitié et aider à la paix. J’ai donc vécu en Allemagne en 1933, découvrant la réalité nazie de l’intérieur. En rentrant, j’avais d’ailleurs dit à mes parents que nous aurions une guerre avec ce pays. De sorte que ma conviction était faite; il fallait entrer dans la Résistance dès le début. J’ai embarqué au Verdon, en Gironde, sur le dernier bateau polonais en partance pour Londres. Je suis ainsi entré dans les FFL en 1940. J’étais rattaché au service des pêches, ayant pour mission d’établir des relations avec les pêcheurs bretons pour des passages clandestins Angleterre-France.
Et que faites-vous dans la Résistance?
On s’est aperçu que je maîtrisais bien la langue anglaise et que j’étais un amateur de jazz averti. L’amiral Jean Muselier me dit que, connaissant le jazz, j’avais des arguments pour m’introduire auprès des Américains et dans le pays. Il m’envoie donc en mission de novembre 1940 à mars 1941 aux Etats-Unis, en agent secret, afin de m’informer sur l’action des autorités officielles de Vichy qui incitaient les marins français de la marine marchande, qui se trouvaient dans les ports américains à cette période, à ne pas rejoindre la France Libre ou à déserter. Vous ne pouvez pas imaginer le degré de haine à cette époque entre la Royale et de Gaulle ou les Anglais. On m’envoie donc à New York et dans d’autres ports de la côte atlantique pour essayer de prendre des contacts, avoir des renseignements sur les hommes…
Vous êtes à New York début 1941. Allez-vous dans les clubs, entendez-vous les jeunes musiciens de jazz, le jazz nouveau, le bebop…?
Je suis resté un mois et demi aux Etats-Unis où j’avais une mission importante. Je suis donc bien sûr allé, mais après mon travail, dans des clubs à New York, à La Nouvelle-Orléans et dans d’autres ports où il n’y avait que des petites boîtes; on y entendait d’excellents musiciens, comme Bunk Johnson, qui presque toujours étaient dans la mouvance nouvelle-orléans. Je voulais voir Mezzrow, mais il avait été mis en prison quelques jours avant mon arrivée, le malheureux (rires). Je suis aussi allé à Harlem. J’y ai vu et entendu des grands orchestres, rencontré certains musiciens que j’avais vus avant la guerre à Paris comme Benny Carter ou Coleman Hawkins…
Et Bill Coleman?
Non. Je crois que Bill Coleman n’était pas encore rentré en Amérique lors de mon voyage. Six jours avant l’entrée des Allemands à Paris, je suis allé l’entendre jouer, pour ma dernière soirée parisienne, avec Garland Wilson, à la Villa d’Este, rue Arsène Oursay, près de la rue de Presbourg à l’Étoile!
A cette époque, en Amérique, je n’ai pas été approché par des gens qui m’aient dit d’aller écouter du bebop, et je n’en ai pas entendu au début 1941. S’il existait déjà, il y était encore très souterrain. Le jazz nouvelle-orléans, les big bands et le jazz classique étaient partout à l’époque. Ce n’était plus le cas en 1946, lorsque je suis revenu à Chicago. Mon ami Gordon Goodman m’a alors emmené écouter du bebop et m’a fait entendre «KoKo» par Charlie Parker qui m’a emballé; je ne connaissais pas cette musique bebop. J’ai à cette occasion rencontré Duke, qui jouait à Windy City et que j’ai interviewé. J’en ai gardé des photographies. La thèse selon laquelle l’Europe et plus particulièrement la France, isolée de l’Amérique, aurait découvert le bebop avec retard, ce qui expliquerait l’incompréhension initiale de ce style par les spécialistes et notamment par Hugues Panassié, serait sinon fausse du moins exagérée. D’autant qu’en rentrant en mars 1941 à Londres, j’ai rejoint l’équipe de Jean Oberlé puis celle de la BBC où j’étais l’un des deux annonceurs de l’émission «Les Français parlent aux Français». Dans le cadre de nos programmes, m’avait été confiée une émission hebdomadaire de jazz d’une demi-heure. Nous n’étions en Angleterre pas coupés des Etats-Unis, et nous recevions tous les disques enregistrés en Amérique. Et jusqu’à la fin de la guerre nous avons reçu des disques de Louis Armstrong, Duke Ellington, Fletcher Henderson, Tommy Dorsey, Benny Goodman, Coleman Hawkins… Jusqu’à l’armistice, à Londres en relation étroite avec l’Amérique, Dizzy Gillespie et Charlie Parker étaient parfaitement inconnus; nous ne recevions pas ceux de leurs enregistrements qui ont fait leur renom. Le décalage de la France, lié à l’isolement de l’Europe du continent américain pendant la guerre, ne serait tout au plus que de quelques mois seulement par rapport à l’apparition du phénomène bebop sur le territoire américain lui-même.
Vous restez donc six semaines aux Etats-Unis.
Oui. Et je dois dire que mon plus grand courage, pendant cette guerre, est de ne pas être resté aux Etats-Unis en 1941. Il y avait tout dans ce pays, surtout pour un jeune homme, tout ce dont on pouvait rêver: l’automobile, l’opulence… et je revenais sur un bateau français libre, avec tous les dangers de la traversée, pour retrouver les bombardements à Londres! Pendant mon séjour aux Etats-Unis, le jazz n’était pour moi qu’un alibi! J’avais des choses plus sérieuses à faire (rires). Ce n’est qu’en rentrant après la guerre que j’ai appris que Charles Delaunay avait commencé à faire de la résistance à peu près à la même époque. Mais de toute façon, il y a eu d’autres amateurs de jazz et même musiciens qui ont rejoint Londres pour faire de la résistance: Jean-Pierre Sasson, qui habitait chez moi à Londres, est devenu navigateur dans la R.A.F. Il y avait aussi le guitariste Roger Blitz (il jouait très bien avec Kennedy…), pilote de chasse et par la suite président de Hertz-France…
Et à la Libération de la France, que faites-vous?
Je suis revenu en France. Mais je ne m’y suis pas plu. C’était un peu la foire d’empoigne, même entre les diverses radios. Il y avait Radio Brazzaville (gaulliste), Radio Alger, la BBC et la Radio française estimait avoir servi Vichy sur ordre. Il y avait donc une véritable lutte pour la prise de pouvoir dans et entre ces différentes structures… Jean Guilbert, un brave type, avait été nommé par de Gaulle pour apaiser les passions. Je n’aimais pas l’ambiance qui régnait alors, quand j’ai rencontré Jean Marin qui m’a proposé de partir, début 1945, en Extrême-Orient pour le nouveau journal qu’il créait, Les Nouvelles du matin. Je suis arrivé quand les Japonais se retiraient à peine de l’Indochine. La population locale découvrait à peine l’indépendance. Alors que d’Argenlieu voulait revenir à la situation quo ante, Leclerc avait parfaitement compris les indispensables réformes… Je faisais des missions avec Massu par exemple. Je suis aussi allé en Indonésie. J’ai fait des interviews de tous les leaders politiques de cette zone. J’ai eu, en tant que journaliste, l’occasion de rencontrer à plusieurs reprises Ho Chi Minh, avec lequel nous avons parlé de jazz qu’il connaissait assez bien pour avoir vécu à Paris et avoir fréquenté le quartier latin et les endroits où on pouvait en écouter! Ça l’intéressait beaucoup. Je ne pouvais pas lui parler de la Révolution, je n’y connaissais rien (rires) mais le jazz… J’ai un certain temps aussi été correspondant de l’A.F.P., correspondant de guerre international, reconnu par toutes les autorités militaires avec rang de major (commandant) et priorité pour le transport et le logement. J’étais traité comme un roi! Je suis rentré au bout de dix-huit mois par le Pacifique en passant par Chicago en 1946. Je ne suis pas resté en Amérique; j’étais très attaché à mes parents et je ne les avais pas beaucoup vus depuis 1940 ! Je suis devenu chef de cabinet pour la culture de Pierre Bourdan, ministre de la culture, de la jeunesse et de l’information. J’ai participé au redressement de la Comédie Française avec Pierre-Emile Touchard. Quand Pierre Bourdan s’est noyé, je suis passé au cabinet de Claudius Petit avant de devenir au bout de quelques mois secrétaire général de la Comédie Française, avec une très grande liberté d’action, aux côtés de Pierre-Emile Touchard. Je préférais rentrer dans l’action efficace avec des gens de métier. Je me suis fait beaucoup d’ennemis en réorganisant la maison de Molière, notamment Jules Romain qui m’a fait l’honneur d’un article ! (Rires). Je commençais alors à découvrir le poids des relations publiques. Je suis retourné aux Etats-Unis pour étudier la matière. Et j’ai ouvert, en 1953, Franck Bauer Conseil, le premier cabinet français de relations publiques, qui a vécu pendant 26 ans. Tous les gens qui ont compté étaient passés à mon micro… Je me suis ainsi toujours occupé de communication, notamment pour le pavillon français de l’Exposition Universelle de Montréal en 1969, poursuivant pendant dix ans cette mission auprès de Jean Drapeau en innovant ainsi dans les parcs à thèmes et musées…
Et Boris Vian?
Il semble venu de nulle part, mais je ne saurais pas vous expliquer ce fait. Avant-guerre, j’étais bien introduit dans les milieux jazz par Jazz Hot et Charles Delaunay mais aussi avec mon petit orchestre, les Shoes Shine Boys. Nous avions même fait une saison à l’Alpe d’Huez avec Georges Henry (tp), un guitariste unijambiste espagnol Nico Yanicosta qui ressemblait à Alphonse XIII (rires), Emmanuel Desgachon (b), fils d’un homme de lettres assez connu à l’époque. J’étais pianiste mais aussi drummer. A l’époque, pour gagner sa vie dans la musique de danse, il fallait jouer toutes sortes de morceaux: une série de jazz (fox trot, slow), des tangos et pasodobles, le typique (rumba et béguine), ensuite le musette! Ça m’a beaucoup formé. Les publics des bals populaires et de l’Athlétique, avenue Henri Martin, étaient différents! En 1938/39, les amateurs un peu musiciens trouvaient des contrats à Pigalle. Or, avant la guerre, je ne connaissais pas Boris, je ne l’avais jamais rencontré.
Dans quelles circonstances l’avez-vous rencontré?
Nous traînions nos guêtres à Saint-Germain après la guerre. Nous avons même dû jouer une fois ensemble «Honeysucklerose»! Nous étions copains. Il jouait un peu de trompette, pas très bien du reste, et écrivait un peu, des poèmes gentils. On le rencontrait dans différents endroits du quartier. Il avait l’apparence d’un aimable fantaisiste. Il avait le visage blême et pâle. Il avait toujours des choses amusantes à dire, dans l’esprit de nombreux jeunes gens de l’époque; avec cette façon de tourner en dérision la société, comme il le faisait dans ce qu’il a publié par la suite. Il avait l’attitude et le comportement de beaucoup de jeunes gens de ce temps. Et on ne le prenait pas très au sérieux. On l’a vu apparaître immédiatement après la guerre, comme ça. Alors qu’il savait que je l’avais faite et comment, il ne m’a jamais interrogé sur ces événements importants, comme s’il semblait ne pas vouloir se souvenir de cette période. Je crois qu’il donnait dans l’éphémère, le furtif parce qu’il se savait plus ou moins condamné par son état de santé. J’ai commencé à le voir, et j’ai fait sa connaissance dans les boîtes de Saint-Germain à mon retour en France en 1946. C’était un personnage original, plutôt zombie, une ombre de cette faune, un dilettante. Il avait un certain charme et faisait la cour aux filles. Il jouait un peu de musique, pas très bien, pas très juste et il errait. Nous, nous travaillions. Ce n’était pas pour moi un homme que j’avais envie de suivre et de mettre dans ma propre orbite. De sorte que je ne sais pas, ou ai-je oublié, ce qu’il pouvait faire à l’époque. J’aimais bien le rencontrer comme ça, prendre un verre; il était marrant. Il avait l’esprit agile mais je n’appréciais pas toujours ses digressions. C’était parfois un peu agaçant, et ça ne m’intéressait pas non plus. Je suis un homme de réalisation. J’aime monter les choses pour que ça fonctionne. J’étais à cent mille lieues du fonctionnement de Boris qui papillonnait. C’était un homme simple, sympathique qui présentait les choses sous l’angle rigolo quand il parlait. Sûrement poétique, mais je n’étais pas sensible à la poésie des hommes, celle des femmes, oui! Je n’avais pas le temps de passer des heures à parler. Je faisais les choses modestement dans l’ombre, sans l’afficher, mais sérieusement. Après la guerre, même dans mes activités jazz, il ne m’est jamais venu à l’idée de demander à Boris Vian de participer aux opérations que je dirigeais, alors que je l’ai fait pour Robert Goffin, qui était solennel et se faisait siffler par le public des festivals que j’organisais.
Vous organisiez des festivals de jazz?
Oui, bien sûr ! Corniglion-Molinier, que je connaissais depuis Londres, avait suggéré à Simone Voltera, qui assurait le soutien financier de l’opération, de me confier le commissariat général d’un festival. On me propose donc en 1947 de réaliser une telle manifestation en me disant que Paul Claudel en serait le président. Paul Claudel est donc resté président du comité du premier festival de jazz en France, celui de février 1948 à
Marigny! (Rires)
Le Soulier de Satin dans Happy Feet House! (Eclats de rire)
J’en ai gardé les archives. Charles Delaunay assistait à nos réunions en tant que conseiller artistique dans cette organisation, comme pour Pleyel en 1949 que nous avons commencé à préparer dès 1948. En effet, après le succès de Marigny, Eddy Barclay m’a proposé de recommencer à Pleyel avec Jacques Souplet comme administrateur général, lui-même comme conseiller technique, Philippe Weil pour la presse et moi comme commissaire général. J’étais déjà secrétaire général de la Comédie Française. C’était du sport! Il y avait Bechet, Charlie Parker, Miles Davis… et une centaine de musiciens programmés sur une semaine. Mais pour amortir les frais, ceux qui ne jouaient pas à Paris allaient se produire en province. J’ai ainsi organisé, en tant que commissaire général, les deux premiers festivals de jazz en France après la guerre. Par la suite, j’ai organisé les Salons du jazz avec Charles Delaunay en 1950 et 1952. Tout commence, pour ces événements, avec Pierre-Olivier Lapie, un ancien gaulliste comme moi, que j’avais rencontré et connu à l’Olympia de Londres, le lieu où étaient regroupés tous les arrivants. Il était en 1950 ministre de l’éducation nationale. Il décide donc d’impliquer son ministère dans ces manifestations, qui réunissaient toutes les activités (presse, édition, facture d’instruments, phonogrammes….) du jazz, et même de s’investir lui-même en venant inaugurer la manifestation, qui a ainsi bénéficié d’un grand retentissement dans les médias. J’en ai de très bonnes photos avec Charles Delaunay et Pierre-Olivier Lapie.
Avez-vous une importante collection de disques?
J’en avais une assez belle, de 500 ou 600 78 tours, avant la guerre dans notre maison de campagne en Bourgogne, à 500 mètres de la ligne de démarcation. Les Allemands s’y sont installés et ont tout cassé ! J’en ai été dégoûté. Maintenant, j’achète des disques sans logique, sans systématisation, mais je n’ai pas de réelle collection.
Pourquoi vous êtes-vous complètement retiré du milieu du jazz?
Je continue toujours à jouer du piano, encore! J’ai toujours aimé Teddy Wilson, et je m’inspire beaucoup du jeu de Jess Stacy. Lorsque Jean-Pierre Sasson et moi jouions, « Rosetta » était l’un de nos thèmes favoris. J’ai été le premier président de l’Association française des relations publiques, je suis souvent allé travailler en Amérique parce que j’avais beaucoup de clients américains. J’étais très occupé par mon travail. J’avais mes copains, j’allais écouter des concerts de jazz, mais je n’ai jamais ambitionné de devenir un professionnel du jazz. J’aurais pu le faire et transférer mes compétences dans ce domaine, mais ça ne m’a pas tenté. D’autant que ce secteur d’activité ne disposait pas de moyens financiers suffisants. D’ailleurs, il n’y a pas encore très longtemps, je voulais monter un conservatoire international de jazz, vers la fin des années quatre-vingt. Je voulais y intéresser Jacques Delors à Bruxelles. Mais je me suis rendu compte que c’était trop compliqué, et même irréalisable… Je me suis éloigné de ce milieu que je ne connais plus vraiment si ce n’est quelques amis amateurs de jazz comme Philippe Weil et d’autres…
Félix W. Sportis
© Jazz Hot 683, printemps 2018
réédition partielle de l’article paru dans Jazz Hot/Supplément n°566-j@zz hot internet,
décembre 1999-janvier 2000, disponible dans notre boutique