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Roy Ayers

4 mars 2025
10 septembre 1940, Los Angeles, CA - 4 mars 2025, New York, NY
© Jazz Hot 2025

Roy Ayers, Marseille, 2017 © Ellen Bertet



Roy Ayers, Marseille, 2017 © Ellen Bertet


Roy AYERS

Ubiquity



Le vibraphoniste, chanteur et chef d'orchestre Roy Edward Ayers, Jr., que nous avions rencontré en 2018 (
cf. Jazz Hot n°685), est décédé à New York, le 4 mars 2025. C’est l’occasion de relire ses propos qui racontent une partie de l'histoire de la Côte Ouest…

Quand il naît le 10 septembre 1940, Los Angeles connaît un fort développement industriel, en particulier en raison de la Seconde Guerre (cf. La Croisade de Lee Gordon de Chester Himes). La Cité des Anges a transformé sa pellicule à rêve en véritable industrie du loisir; ainsi pourvoyeuse d’emplois, la ville est donc aussi devenue le berceau, y compris d'adoption, de nombreux musiciens de jazz(1) dont beaucoup ont largement alimenté ses studios de cinéma(2). Pour les émigrés d'Europe fuyant la faim et les pogroms, comme pour les Afro-Américains partant aussi loin que possible des Etats du Sud adeptes du Ku Klux Klan et des lois Jim Crow, la Californie est une terre d’espérance pour une vie moins pire… L'afflux des aspirants à un travail, à la trêve, sinon au rêve, crée la dynamique des premiers clubs mythiques de la métropole(3) de la Côte Ouest.

D'autant que dès 1944, l'hyperactif Norman Granz (producteur de concerts et créateurs des labels Clef, NorGran, Verve, Pablo) produit le premier concert du JATP au Philharmonic de Los Angeles avec Illinois Jacquet (ts), Nat King Cole (p,voc), J.J. Johnson (tb), Jack McVea (bar), Shorty Sherock (tp), Les Paul (g). Il n'est ni le premier ni le seul:
en 1946, Ross Russell, un activiste depuis les années 1930 du jazz sur la Côte Ouest (cf. Jazz Hot 2025, l'introduction du dossier Vanguard-Blue Note) à l'origine disquaire local à l’enseigne de Tempo Music Shop, fonde le label Dial Records pour enregistrer Charlie Parker dont il deviendra le biographe de référence (cf. Jazz Hot n°255-1969 et 257 à 260, 262, 264 en 1970 et 280, 281 en 1972); il grave aussi Dizzy Gillespie, Max Roach, Milt Jackson... A partir de 1945 et jusqu’en 1958, Leon Hefflin, Sr. organise la Cavalcade of Jazz(4) dans le stade Wrigley Field (situé à South Central) où les têtes d’affiche du jazz se produisent. 


Cavalcade of Jazz 1945
Cavalcade of Jazz 1945
Cavalcade of Jazz 1948
Cavalcade of Jazz 1958













Affiches de la Cavalcade of Jazz, organisée par Leon Hefflin (1945-1958)

Le bouillonnement et le rythme de production artistique, intenses à L.A., font souche, et, dans les années 1950, naît dans ce contexte mixte cinéma-jazz, le west coast, l'enfant du climat cool californien, aux arrangements très écrits, correspondant à cette nouvelle classe moyenne américaine en quête de consommation de musique et de films de détente, loin des soucis et des remous politiques engendrés par la chasse aux sorcières, la ségrégation, le Mouvement des Droits civiques, la guerre froide ou plus tard celle du Vietnam, bref, en quête d’une culture-loisir de masse afin d’oublier les mauvais souvenirs de la Grande Dépression et de la Seconde Guerre mondiale et se couler confortablement dans l’american way of life.

Dans l’ambiance
 favorable de la ville, Roy s’épanouit dans une petite enfance choyée au sein d’une famille musicale de la classe moyenne, aimante et exigeante: son père, Roy, Sr. est tromboniste et travaille comme gardien de parking; sa mère, Ruby, est institutrice et professeur de piano; les disques de Lionel Hampton occupent l'espace sonore du foyer. Roy a trois sœurs et, à 5 ans, il s'acharne à jouer du boogie sur le piano familial et parfois de la guitare... C’est à cet âge aussi qu’il reçoit à la fin d'un concert, les fées mailloches des mains magiques de Lionel Hampton qui lit l’admiration de l’enfant dans ses yeux; mais Roy devra attendre encore douze ans pour avoir enfin son premier vibraphone, offert par ses parents.


«Ma mère m’a alors dit: "Cet homme vient de te donner des vibrations
spirituelles, Roy." 
Je pensais que c’était merveilleux. Je n’oublierai jamais ça!»
                                                                                       (Roy Ayers, Jazz Hot n°685, 2018)
Roy Ayers, Nice, 2004 © Umberto Germinale-Phocus
Roy Ayers, Nice 2004 © Umberto Germinale-Phocus

Le quartier de South Park/South Central où grandit le jeune Roy est la corne d’abondance du jazz afro-américain de la Cité des Anges; pourtant, en 1965, s'y déchaîneront les émeutes de Watts (6 km au sud du domicile familial) qui ramène à la réalité, loin de l’apparence cool donc factice du show glamour, des paillettes, des surfeurs et des illusions d’un rêve américain très inégal. De nouveau en 1992, la récession économique des années 1980 dopée par les tensions communautaires dues à une concurrence sans merci pour les emplois, du fait de l'immigration d'Amérique latine, mexicaine en particulier, fuyant les dictatures et celle des boat people fuyant la péninsule indochinoise, tout cela provoque, suite à un xième procès raciste, de très graves affrontements faisant plus de 50 morts et 2300 blessés. (cf. Jazz Hot n°490, juin 1992, Le blues des anges).

Mais pour l'heure, dans la décompression d’après-guerre et malgré les grèves de 1945-1947 durement réprimées à Hollywood ou du Mouvement des Droits civiques à partir de 1954, Roy chante à l'église et fréquente Jefferson High School (situé à South Central) où il rencontre Bobby Hutcherson, son cadet de quatre mois, lequel habite son quartier. Les deux copains prennent l’habitude de travailler et jammer ensemble. A Jefferson, l'enseignement musical, dont la transmission du jazz, est magnifiquement organisé depuis 1936 par l'infatigable Pr. Samuel Browne
(5) favorisant les orchestres de collégiens: pour Roy, ce sera le Jefferson Combo et le Latin Lyrics. Dans ces orchestres, il chante, joue du piano, de la trompette, de la flûte et de la batterie avant d’avoir, à 17 ans, son premier vibraphone qui restera son instrument de scène. Roy est attiré par les clubs et les jams de Central Avenue(6dès son enfance, car, de sa fenêtre, il voit sans vraiment les identifier Charlie Parker, Dexter Gordon, Dizzy Gillespie entrer et sortir des clubs où il jouera lui-même plus tard.

Après le Los Angeles City College où il étudie la théorie musicale quelques temps sans terminer son cursus universitaire, il trouve des engagements puis grave son premier disque en sideman pour le saxophoniste Curtis Amy (Way Down, 1962, Pacific Jazz) avec Victor Feldman (p,vib) et Marcus Belgrave (tp), puis dès l’année suivante, son premier disque leader (West Coast Vibes, 1963 United Artists) avec Curtis Amy (s), Jack Wilson (p), Bill Plummer/Vic Gaskin (b), Tony Bazley/Kenny Dennis (dm). Il travaillera ensuite, pour la partie jazz de sa carrière, avec Vi Redd, Leroy Vinnegar, Larance Marable, Al McKibbon, Bobby Bryant, Buddy Collette, Harold Land, Jack Nimitz, Philly Joe Jones, Gerald Wilson, Joe Pass, Herbie Lewis, Phil Moore, Anthony Ortega, Bud Shank, Teddy Edwards, Chico Hamilton, Al Porcino, Jimmy Owens, Jimmy Woods, Nancy Wilson, Phineas Newborn, Antonio Carlos Jobim, Sergio Mendes, Hampton Hawes, Sonny Fortune, Billy Cobham, David Fathead Newman, Lew Soloff, Marvin Sparks, Les McCann, Donald Byrd, Courtney Pine, Lonnie Liston Smith, Ron Carter, Buster Williams, Ray Brown, Stanley Clarke, Grover Washington, Paul Jackson Jr., Branford Marsalis, Mtume, James Moody, Mulgrew Miller, Arturo Sandoval, Chris Potter, The Jazz Crusaders … pour n’en citer que quelques-uns.

«Tout le monde, y compris Sonny Stitt, Miles Davis, Dizzy Gillespie, 
a travaillé dans l’orchestre de Lionel Hampton. Et tout le monde
voulait jouer avec lui. Hamp, comme Milt Jackson, chantait également. 
Oh là là! Il avait un groove! Avec juste quelques riffs, il vous faisait voyager.»
                                                                                      
(Roy Ayers, Jazz Hot n°685, 2018)
Roy Ayers, Marseille, 2017 © Ellen Bertet
Roy Ayers, Marseille, 2017 © Ellen Bertet


En 1964-1965, Roy part avec Chico Hamilton à New York, et ensemble, ils tournent au Japon. De retour à L.A., il est embauché par Herbie Mann (fl, 1930-2003) pour une collaboration qui l'amène à s'installer à New York de 1966 à 1970. Le tandem fera des disques de 1967 à 1987, avec Reggie Workman, Patato Valdes, Joe Zawinul, Rufus Harley, Hubert Laws, Sonny Sharrock, Ray Barretto, Gary Bartz, Carmell Jones, Benny Bailey, Leo Wright, Mickey Roker, Freddie Waits, Steve Marcus, Miroslav Vitous, Bruno Carr, Larry Coryell, Claudio Roditi, Chick Corea, Tito Puente, Cornell DuPree... En 1967, Roy est à Newport dans le groupe d’Herbie et ils jouent avec Dizzy Gillespie, celui qu’il voyait petit de sa fenêtre!

Herbie Mann produit trois des disques leader suivants de Roy avec notamment Charles Tolliver, Joe Henderson, Herbie Hancock, et Roy devient le road manager du leader flûtiste: une amitié d'une vie les unit. Les expériences de groupes avec Herbie Mann et Gerald Wilson inspireront Roy pour ses propres formations: sa bonne étoile l'a inscrit dans le sillage d'artistes chevronnés
(1) et l'épaisseur de cette culture jazz qui l'a nourri et formé va alimenter le brasier de sa carrière polymorphe à l’appétit touche-à-tout qui dure six décennies, comme musicien, chanteur, auteur-compositeur, dénicheur de talents, producteur, fondateur des labels Uno Melodic Records/Gold Mink Records en 1980, un parcours couvrant un éventail musical allant du jazz au disco, en passant par la pop contemporaine, la bossa nova, la salsa, le rock, la soul, le rhythm and blues, le funk, le rap, la musique de film, lui-même inspirant plus tard les scènes étiquetées acid jazz, neo soul, hip hop et rap des DJs samplers.

Parmi ses rencontres jazz, ou ses «non rencontres» regrettées comme avec Miles Davis, dans son interview de 2018 (Jazz Hot n°685), Roy Ayers parlait encore avec émerveillement de Lionel Hampton, le héros de son enfance au tempérament jovial et de feu qui l’a accompagné toute sa vie. Ils ont le bonheur de jouer en bœuf ensemble en 1987 (cf. Jazz Hot n°685).

1973. Bande son du film: Coffy, La Panthère noire de HarlemAprès le passage chez Herbie Mann qui lui a permis de garder une stabilité pendant la période «secouée» qui suit l’assassinat de Martin Luther King, Jr. en avril 1968, Roy aborde la décennie 1970 avec l'idée d'aller vers de nouvelles aventures: ce sera avec sa formation Ubiquity, si bien nommée car il veut vivre toutes les musiques en même temps. Le premier disque éponyme est gravé en 1970 chez Polydor avec Alphonse Mouzon (dm), John Williams (b), Harry Whitaker, Bill Henderson (p), Richie Resnicoff (g); c’est avec ce concept musical et ce nom, qu’il fera Jazz à Montreux en 1972. Le succès lui sourit et, en 1973, il se marie avec Argerie Julia Johnson avec laquelle il aura trois enfants. Côté cinéma, il compose les thèmes «Coffy Is the Color» et «Coffy Baby» (www.youtube.com/watch?v=2axdCja7TNs) pour le film Coffy, La Panthère noire de Harlem (de Jack Hill), accompagné notamment de Dee Dee (voc) et Cecil Bridgewater (tp), Jon Faddis (tp), Richard Davis (b); c’est un film qui s'inscrit dans le mouvement de la blaxploitation donnant des rôles valorisants de héros positifs aux acteurs afro-américains (cf. Jazz Hot Tears: Cicely Tyson, Sidney Poitier et Harry Belafonte). Cette année-là, Roy est programmé le 30 juin au Midnight Jammers
LP 1981. Roy Ayers, Africa-Center of the World, PolydorConcert du Radio City Music Hall, à New York, avec Jimmy Owens (tp), Herbie Mann (fl), David Fathead Newman (s), Sir Roland Hanna (p), George Benson (g), Sam Jones (b) et Roy Haynes (dm), car il garde un pied aussi dans le jazz.

A la fin de cette décennie, Roy fait le voyage en Afrique, au Nigéria, où il rencontre Fela Kuti qu'il admire pour son engagement politique. C'est l'époque des luttes anti-apartheid et des manifestations de soutien à Nelson Mandela emprisonné en Afrique du Sud: Roy grave en 1981, Africa-Center of the World, son dernier album chez Polydor en qui il n’a plus confiance, ni pour la compréhension de son travail, ni pour les versements de royalties.

En 2000, Roy Ayers qui avait ses habitudes sur le Vieux-Continent au Royaume-Uni, retrouve le chemin des festivals et clubs en France, notamment au New Morning où il passe régulièrement jusqu'en 2022, malgré un problème cardiaque à partir de 2004. Pour ce nouveau millénaire, il commence à sortir ses disques inédits qu’il avait enregistrés dans les années 1970.


«Je ne savais rien des objectifs de Nation of Islam quand je suis allé à la réunion
à la mosquée de Los Angeles. Tout était très sérieux. Nous étions fouillés avant d’entrer.
Malcolm X était sous haute protection. Il parlait; des choses sur l’illumination.
Mes parents nous ont autorisés, ma sœur et moi, 
à aller dans toutes les églises
que nous voulions. 
Beaucoup de gens avec qui j’ai grandi se sont convertis à l’islam.
Je trouvais que ce qu’ils disaient de la façon dont les Noirs étaient traités était très juste,
mais cette religion n’était pas pour moi.»
                                                                                                                       
(Roy Ayers, Jazz Hot n°685, 2018)

Roy Ayers, Nice, 2004 © Umberto Germinale-Phocus
Roy Ayers, Nice, 2004 © Umberto Germinale-Phocus


En 2020, il grave son dernier disque (Jazz is Dead 2) pour la jeune société multimédia (concerts, TV, films, disques) nommée Jazz is Dead, créée en 2017 par Adrian Younge (né à Los Angeles en 1978,b,kb, hip hop, avocat, activiste militant contre les injustices racistes toujours persistantes aux USA, www.jazzisdead.com/adrianyounge) et Ali Shaheed Muhammad (né à Brooklyn, NYC, en 1970,b,DJ hip hop & rap), label dont le projet est d'enregistrer des musiciens de jazz comme Gary Bartz, Doug Carn, Lonnie Liston Smith, Tony Allen.

Jusqu'à la fin, Roy Ayers se sera toujours senti concerné par la marche du monde et le destin des Afro-Américains, s’impliquant musicalement quand il le pouvait. Lors de son interview pour Jazz Hot en 2018, il habitait dans l'appartement de James Baldwin –l’écrivain politisé qui a théorisé les deux niveaux d’expérience au travers du cinéma
(7) et écrit de beaux romans–, dont le frère David avait été son road manager. Sans doute pas un hasard, même si Roy semble être resté sur la réserve quant à ses options politiques pour la musique qui l’habitait.

En 2023, Roy arrête ses activités après avoir fait danser d'importantes foules sur tous les continents avec le son funky du rêve californien de sa musique à succès, pas toujours jazz, répondant parfaitement à l’insouciance festive et à la boulimie consommatrice des années 1970; «Everybody Loves the Sunshine» (www.youtube.com/watch?v=SSBWiFGzsyU) reste très samplé par les DJs, une continuation de son travail qu’il voyait positivement comme une forme de postérité.

L'équipe de Jazz Hot partage la peine de la famille et des proches de Roy Ayers.

Hélène Sportis
Photos Ellen Bertet et Umberto Germinale-Phocus


1. Les artistes de jazz à Los Angeles, passés par Jefferson High School ou ayant travaillé à L.A. (classement par dates de naissance):

< 1920: Kid Ory (tb,bjo,comp,1886-1973), Ivy/Ivie Anderson (voc,1905-1949), Jack McVea (s,1914-2000), Marshal(l) Royal (as,cl,1912-1995), Lee Young (dm,1914-2008), Howard Rumsey (b,1917-2015)

1920’: Shelly Manne (dm,1920-1984), Ginger Smock (vln,1920-1995), Buddy Collette (cl,fl,ts,1921-2010), Wardell Gray (ts,1921-1955), Chico Hamilton (dm,1921-2013), Charles Mingus (comp,b,p,tb,cello,1922-1979), Illinois Jacquet (ts,as,comp,1922-2004), Jackie Kelso/n (s,fl,cl,1922-2012), Dexter Gordon (comp,ts,1923-1990), Bill Douglass (dm,1923-1994), Teddy Edwards (ts,1924-2003), Lammar Wright Jr. (tp,1924-1983), Melba Liston (tb,comp,1926-1999), Clora Bryant (tp,dm,p,1927-2019), Ernie Andrews (voc,1927-2022), Jimmy Knepper (tb,1927-2003), Sonny Criss (as,ss,1927-1977), Big Jay McNeely (ts,1927-2018), Eric Dolphy (comp,as,cl,bcl,fl,1928-1964), Vi Redd (as,voc,1928-2022), Hampton Hawes (comp,p,1928-1977), Harold Land (ts,1928-2001), Leroy Vinnegar (b,1928-1999), Addison Farmer (b,1928-1963), Art Farmer (tp,flh,comp,1928-1999), Floyd Dixon (p,voc,1929-2006)

1930’: Ed Thigpen (dm,1930-2010), Alvin Ailey (1931-1989 danseur-chorégraphe jazz), OC Smith (voc,1932-2001), Frank Morgan (as,1933-2007), Richard Berry (p,voc,1935-1997), Horace Tapscott (p,tb,comp, Pan Afrikan Peoples Arkestra/PAPA,1934-1999), Johnny Guitar Watson (g,voc,1935-1996), Bertha Hope (p,1936-), Billy Higgins (dm,1936-2001), Don Cherry (tp,fl,p,perc,1936-1995), Wilber Morris (b,1937-2002), Etta James (voc,1938-2012), Bill Watrous (tb,1939-2018)

1940’: Arthur Blythe (as,comp,1940-2017), Bobby Hutcherson (vib,mar,1941-2016), Doug Sides (dm,1942-2024)

>1950: Glenn Ferris (tb,ts,ss,cl,bcl,1950-), Peter Washington (b,1964-)

2. Hollywood, entre jazz et cinéma, quelques piliers!:
• Benny Carter (tp,as,1907-2003), www.imdb.com/fr/name/nm0141481
Jazz Hot n°52, 1951: «Un très grand musicien: Benny Carter» par Roy Eldridge (discographie),
Johnny Mandel (comp, 1925-2020), www.imdb.com/fr/name/nm0006184
Jazz Hot-Tears 2020
Conte Candoli (tp,1927-2001), www.imdb.com/fr/name/nm0133777
Jazz Hot n°587, 2002: Tears
Lennie Niehaus (comp,as,1929-2020), www.imdb.com/fr/name/nm0006215
Jazz Hot-Tears 2020
Quincy Jones (comp,tp,1933-2024), https://www.imdb.com/fr/name/nm0005065
Jazz Hot n°422, 1985
Jazz Hot 2025: «Jazz et Cinéma, le lien transatlantique»
Jazz Hot 2025: «Le cinéma de Jazz Hot», index des articles parus

3.
Collection photographique des jazz-clubs de L.A., Bibliothèque publique de Los Angeles
http://photofriends.org/tag/charlie-parker/
Cinq lieux historiques de Los Angeles
www.laweekly.com/five-historic-l-a-jazz-spots

4. Cavalcade of Jazz et Leon Hefflin Sr., 1945-1958
https://laist.com/news/la-history/leon-hefflin-cavalcade-of-jazz-black-la-history-music

5. Samuel Rodney Browne, (p,1908-1991):
«Le professeur de musique qui a brisé la barrière de la couleur à Los Angeles», article PBS bien documenté de Matthew Duersten du 6 mars 2016, date de son professorat à Jefferson High School de 1936 à 1973
www.pbssocal.org/shows/artbound/samuel-rodney-browne-the-music-teacher-who-broke-l-a-s-color-barrier
Interview c. 1980 de Bette Yarbrough Cox, archive de University of California Los Angeles/UCLA
https://archive.org/details/calauem_000191

6. «Central Avenue Sounds»: OAC, Online Archive of California
Interview de Buddy Collette (cl,fl,ts,1921-2010), 1989-1990, par Steven Louis Isoardi, UCLA
https://oac.cdlib.org/view?docId=hb6g5010zj&brand=oac4&doc.view=entire_text
Interview de Clora Bryant (tp,dm,p,1927-2019), 1990, par Steven Louis Isoardi, UCLA
https://oac.cdlib.org/view?docId=hb6489p54g&brand=oac4&doc.view=entire_text
Jazz Hot-Tears 2022: Ernie Andrews
Jazz Hot n°98, 1955: Californie 55 (1915-1955) par Charles Delaunay et Revival West Coast par Gérard Conte

7. James Baldwin (1924, Harlem, NYC-1987, St Paul de Vence):
cf. entre autres Jazz Hot Movies 2020 «La longue marche vers l’égalité, Un blues sans fin»


Site internet de Roy Ayers: www.royayers.net


Discographie, DVD, Vidéographie Roy Ayers:
cf. Jazz Hot n°685, Automne 2018


Roy Ayers, musiques de films:
www.imdb.com/fr/name/nm0043806/


ROY AYERS & JAZZ HOT

* Dans JAZZ HOT:
• Rubrique «Recherches dans Jazz Hot»: pour connaître les archives sur les musiciens et autres acteurs du jazz, les références données dans le présent article n’étant que parcellaires…
https://www.jazzhot.net/PBCPPlayer.asp?ID=2429560
• Table des numéros de Jazz Hot par année:
https://www.jazzhot.net/PBSCCatalog.asp?CatID=692881
• Index alphabétique des Tears en ligne:
https://www.jazzhot.net/PBCPPlayer.asp?ADContext=1&ID=2202601
Table des index de Jazz Hot par rubrique:
https://www.jazzhot.net/PBCPPlayer.asp?ADContext=1&ID=2429540

Jazz Hot n°245, Décembre 1968: Roy Ayers à Paris
Jazz Hot  n°269, Février 1971: Roy Ayers
Jazz Hot n°275, Septembre 1971: Photo Roy Ayers
Jazz Hot n°518, Mars 1995: chronique de l'album A Shining Symbol, The Ultimate Collection
Jazz Hot n°600 Supplément, Mai 2003: Roy Ayers au Ronnie Scott’s-Londres
Jazz Hot n°610 Mai 2004: Roy Ayers au Ronnie Scott’s-Londres
Jazz Hot n°650 Novembre 2009: Roy Ayers au Festival de Vienne-France
Jazz Hot n°653 Automne 2010: Roy Ayers au Ronnie Scott’s-Londres
Jazz Hot n°661 Automne 2012: Roy Ayers au Pizza Express-Londres
Jazz Hot n°677 Automne 2016: Roy Ayers au New Morning-Paris
Jazz Hot n°685 Automne 2018: Interview de Roy Ayers, Good Vibes avec discographie, DVD, vidéographie

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