Philippe Combelle
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17 jan. 2024
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14 juillet 1939, Paris - 17 janvier 2024, Pontoise (Val d'Oise)
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© Jazz Hot 2024
Philippe Combelle © Photo X, Collection Famille Combelle, by courtesy
Philippe COMBELLE
Philippe, «Phiphi» pour les copains, Combelle est parti le 17 janvier 2024, dans le sillage de Michel Sardaby, avec
lequel il avait partagé la scène et le studio dès le début de leurs jeunes
parcours artistiques. Prolongeant la présence paternelle pionnière dans Jazz Hot depuis 1935, Philippe apparaît à son tour dans
les colonnes aux côtés de son père Alix à partir de 1959, et y donne sa
première grande interview en mai 1964 (n°198). Sa parole y est alors sévère pour
décrire les causes du déclin des clubs,
des enregistrements, des jams, suite à la vague yéyé-loisirs de masse, la fin
de l’orchestre de son père ayant été pour lui une expérience in vivo: «… il n’y
a pas assez de travail pour tout le monde… pour des raisons financières bien évidentes,
les jeunes se tournent vers ce qui se vend: le twist; la meilleure preuve en
est que vous ne voyez pratiquement plus d’amateurs venir faire le bœuf dans les
boîtes. D’autres responsables? La publicité et les moyens de propagande qui
font peu de place au jazz à côté de l’espace réservé aux idoles des foules…
Vous avez maintenant une époque de transition, il n’y a pas de génie, tout le
monde cherche. Et seul Coltrane semble avoir trouvé sa "voix"». Ce jeune homme
de 25 ans a alors la maturité de deux générations de musiciens derrière lui, et
son père a été leader d’un orchestre, patron d’un club, et donc responsable
d’autres jazzmen et de faire vivre le jazz dans sa terre de reconnaissance.
Philippe fera finalement le constat, quatre décennies plus tard (Jazz Hot n°573, 2000), qu’avoir accepté
de travailler dans la musique commerciale de studio par confort, ne lui a pas
laissé le temps de creuser d’autres voies, devenues plus importantes pour lui à
l’âge de raison, l’Inde ou l’Afrique, voire les Etats-Unis.
En 1964, les héros de Philippe étaient, parmi de nombreux autres, Django Reinhardt, Charlie Christian,
Sidney Bechet, Art Tatum, Lester Young, Wardell Gray, Illinois Jacquet, Gene
Ammons, Clifford Brown, Fats Navarro, Jay Jay Johnson, Benny Goodman, Barney
Bigard, Albert Nicholas, Jerome Richardson, Yusef Lateef, Roland Kirk, Wes
Montgomery, Barney Kessel, Kenny Burrell, Freddie Greene, Jimmy Smith, Milt
Jackson, Ray Charles, Duke Ellington, Billy Strayhorn, Quincy Jones, Gerald
Wilson, Thelonious Monk, Horace Silver, Miles Davis, John Coltrane, Gil Evans,
Neal Hefti, Benny Carter, Oliver Nelson.(1) Retour sur un artiste attachant, un amoureux sincère et modeste du jazz, et un nom, celui de la famille Combelle, qui symbolise l'histoire du jazz en France au même titre que celui des Reinhardt et de Grappelli…
Philippe Combelle enfant, dans les bras de son père Alix © Photo X, Collection Famille Combelle, by courtesy
Enfant unique, Philippe-Alix-François Combelle naît un jour de fête nationale en 1939, six semaines
avant le début de la Seconde Guerre mondiale, dans le Quartier Latin face au Jardin des
Plantes; puis ses parents habitent à Pigalle, –à 400 mètres de la Rue Chaptal
(siège de Jazz Hot et cave du Hot Club de Paris)– jusqu’à ses huit ans. Suite
au divorce de ses parents, Philippe part chez ses grands-parents à
Saint-Germain-des-Prés en 1948, la pleine floraison jazzique aussi de ce côté
sud de la Seine, la Rive Gauche existentielle: autant dire qu’il est né dans la
marmite du jazz, familial et international, même s’il précise ne s’y être vraiment
intéressé qu’à 12 ans (1951) à la fin de son apprentissage classique sur le
piano familial, s’essayant au boogie
avec Jean-Claude Pelletier, un des pianistes de son père, et au saxophone –la
spécialité familiale– qu’il travaille avec Jean-Jacques Léger, autre musicien
de l’orchestre paternel. En 1953, son grand-père, François, décède, une époque
disparaît. L’adolescent, aussi attiré par la batterie, joue régulièrement le
dimanche, d’abord dans les locaux de la Banque de France (vraiment une autre
époque!), puis au Vésinet chez des copains. Le premier enregistrement de quatre
plages (45t) pour Philippe, c’est avec Alix Combelle (ts), Jean-Claude Pelletier (p),
Jean Bonal (g), Roland Lobligeois (b) le 18 juin 1954 à Paris pour Vogue
(le second label créé par Charles Delaunay après Swing en 1937), avec parmi les titres un «Blues des deux Alix»!
Philippe (dm) dans le Grand Orchestre d'Alix Combelle (debout, ts)
© Photo X, Collection Famille Combelle, by courtesy
Ayant abandonné sa scolarité pour la musique à 17 ans, son père
lui propose d’entrer dans son orchestre comme «apprenti saxo» pour un contrat
d’un an au Casino d’Evian-les-Bains. L’été 1957, il fait les bals au saxophone
basse et remplace ponctuellement le batteur. «Je voulais devenir musicien de
jazz… Saltimbanque, c’est normal dans ma famille!». Philippe va prendre des
cours chez le timbalier de l’Opéra de Paris mais, de nouveau, il arrête après six mois pour retourner sur le terrain, à l’école des orchestres de danse, forgeant
sa pratique sur son écoute des arrangements chez Count Basie, Duke Ellington, Lionel Hampton.
On retrouve ce même parcours d’apprentissages académiques de plusieurs instruments interrompus
pour le terrain des bals chez Jean-Louis Chautemps qui travaille parfois dans l’orchestre d’Alix en 1948 à 17 ans:
ils auront eu tous deux la même impression d’avoir été d’éternels étudiants. Puis Philippe fait son service militaire musical en 1961-1962 avec
Jean-Charles Capon et François Guin, à Rueil-Malmaison, et peu après sa démobilisation et sa
réintégration dans l’orchestre paternel en 1962, son père Alix est obligé de
dissoudre la formation, prenant de plein fouet toutes les mutations sociales et
musicales, de la consommation de masse à la TV-banlieue qui sonnent le glas des
grands orchestres, avec un différé d’environ cinq ans par rapport au même
phénomène aux Etats-Unis. Alix monte le Club de la Tour à Mantes-la-Jolie, où il
joue très peu lui-même, mais il y programme entre autres Ray Bryant, Guy
Pedersen. De son côté, Philippe part avec le trio de Jack Diéval pour des tournées en Europe, Israël, Yougoslavie, pour la RTF,
travaille dans le sextet de Claude Bolling avec Gérard Badini et Claude Gousset, mais aussi dans l’orchestre de Jacques Denjean, l’ancien pianiste de son père avec lequel il fait son premier
Festival d’Antibes. «J’ai eu la chance de rencontrer (…) des fêlés du jazz.
J’en connais un comme ça encore, c’est Jean-Loup Longnon; capable de diriger un orchestre, de faire le fou, de défendre le
swing, de prendre un solo d’enfer, de prendre un chorus comme si c’était son
dernier, d’exploser… ils ne sont jamais faciles à vivre mais ils sont
extraordinaires!»
Alain Jean-Marie (p), Pierre Cullaz (b, caché), Gérard Badini (ts), Philippe Combelle (dm)
© Photo X, Collection Famille Combelle, by courtesy
Philippe travaille avec Sadi, Eric Dixon, Buster Cooper aux Trois
Mailletz; avec Guy Lafitte, Michel Hausser, Michel de Villers au Caméléon; avec
Toots Thielemans, Herb Geller, Zoot Sims, Stan Getz, Barney Wilen, Jean-Louis
Chautemps, Sonny Grey, Dominique Chanson, Maurice Meunier, Jean-Luc Ponty, Paul
Piguillem, Luis Fuentes parmi beaucoup d’autres et dont certains avaient été
ses héros depuis ses premiers émois jazziques comme Stéphane Grappelli ou
Dexter Gordon(1), Kenny Clarke étant devenu sa référence dès son arrivée à Paris.
Philippe Combelle (dm) avec Dizzy Gillespie (tp), Luigi Trussardi (b) © Photo X, Collection Famille Combelle, by courtesy Comme son père Alix, Philippe est proche de Charles Delaunay (Nuits du jazz à Wagram,
conférences et concerts du Hot Club de Paris au Caméléon)(2), et de Jazz Hot, où il évoquera, quarante ans plus
tard, ses souvenirs encore éblouis sur Sonny Criss(3) à propos du disque Blues pour flirter Vol. 2 (1962-1963, Polydor) où il était sideman avec Michel Gaudry et Pierre Michelot (b), René
Thomas (g), Henri Renaud et Georges Arvanitas (p): «J’ai rencontré Sonny Criss au
Caméléon où je me produisais régulièrement, et nous avons joué ensemble pour la
première fois là-bas, en 1962. J’avais 22 ans. J’ai immédiatement été emballé
par son jeu et nous avons sympathisé… Il nous transportait. Il était au service
de la musique, contrairement au star système actuel… Sonny Criss était un homme
extrêmement sensible et d’une grande profondeur. Il était très raffiné, il
s’habillait bien. Bref, c’était un esthète… Il était
tombé amoureux de la chanteuse Mae Mercer, un temps patronne du Blues Bar, par
exemple, mais ce n’est pas pour autant qu’il en parlait. Un vrai gentleman.» (Jazz Hot Spécial
2004). En 1962, Philippe joue avec Don Byas, enregistre un magnifique album en
trio avec Memphis Slim et Willie Dixon aux Trois-Mailletz (cf. vidéographie); en 1964, Philippe
se marie avec Françoise, mannequin et styliste, avec laquelle il aura deux
enfants dont l’aînée, Sandra Combelle (Jazz Hot n°603,
2003), qui naît en 1966 et devient tap
dancer. Elle travaille avec Philippe à la scène, biberonnée à la percussion
jazz paternelle, et un fils musicien amateur (p,b). Cette
année-là, il joue avec Eddy Louiss en club et enregistre les deux premiers disques
en leader de Michel Sardaby (Con Alma et Blue Sunset, Debs), accompagnés par Michel
Finet et Gilbert Bibi Rovère à la basse.
Ray Brown, Pierre Boussaguet (b), Philippe Combelle (dm),
Petit Journal Montparnasse, Paris
© Photo X, Collection Famille Combelle, by courtesy «Christian Garros m’a influencé pour sa musicalité. Il a été mon
parrain au studio parce qu’il m’a présenté à Aimée Mortimer dans un duo de
batterie sur «Manteca» (cf. vidéographie).
A la télé, du jour au lendemain, je suis devenu une vedette du jazz. A
l’époque, l’Ecole des Vedettes, c’était quelque chose! Les maisons de disques
ont voulu faire de moi une vedette genre Krupa-pop music. Mais je n'ai pas voulu.
L’argent ne m’intéressait pas. Servir la musique plutôt que de me servir d’elle!
On a commencé à faire, en 1962-63, des séances de studio pour le yéyé, trois
séances par jour! Ça payait, parce qu’on gagnait une fortune par séance.
Georges Arvanitas a fait trois milliards de disques (rires). Tu disais oui
parce que c'étaient tous des copains… Alors Hervé Villard, «Capri c’est fini»,
Christophe «Sur la plage»… On ne voyait jamais les chanteurs. J’ai accompagné Nicole
Croisille avec Michel Sardaby et Luigi Trussardi pendant six mois. Le free jazz
arrive. Je ne comprends pas cette musique.»
De 1964 à 1967, Philippe tourne et enregistre avec Jacques Brel,
aux côtés de Gérard Jouannest (p), André Dauchy et Jean Corti (acc), Max Jourdain et Pierre Sim (b), parfois
l’Orchestre de François Rauber quand ils font l’Olympia.
Il y aura aussi Georges Moustaki à Bobino en 1970 (cf.
vidéographie), en quartet avec Joël Favreau (g), Jean-Charles Capon
(cello), Michel Gaudry (b).
En fin connaisseur, Philippe avait aussi
contribué à la série d’articles sur Duke Ellington: ses analyses sur
l’évolution de la batterie au sein de l’orchestre montraient à quel point le jazz lover ne faisait qu’un avec le
batteur professionnel: «Duke, lui-même, traite son piano comme un instrument de
percussion. Et il a toujours un dialogue avec l’autre percussionniste, le
batteur… (parlant de Sam Woodyard) C’est un orchestre à lui tout seul… Il a
modifié le jeu de l’orchestre d’Ellington…»: Philippe détaille par le menu,
l’apport, la place, l’espace créé par chaque batteur du maestro: un travail de perception-expression qui lui a été transmis par
l’esprit Hot Club de la Rue Chaptal, pour construire un public et des musiciens
conscients de l’art du jazz. Philippe n’était jamais à cours d’anecdotes aussi savoureuses
que pertinentes pour faire comprendre la vie, l’œuvre et la personnalité des
jazzmen qu’il avait rencontrés, comme l’esprit ou l’atmosphère qui régnaient
dans les clubs selon les époques. Octet de Christian Escoudé en 1989: Vincent Courtois (cello), Marcel Azzola (acc), Alby Cullaz (b), Philippe Combelle (dm) Paul Challain Ferret, Jimmy Gourley, Christian Escoudé, Frédéric Sylvestre (g) © Photo X, Collection Famille Combelle, by courtesy
Quand Philippe retrouve les colonnes de Jazz
Hot pour nous parler cette fois de lui, trente-six ans ont passé, et il a maintenant
une carrière de presqu’un demi siècle. C’est avec un plaisir visible qu’il raconte
son origine provençale à la manière de Pagnol, son grand-père François,
multi décoré, monté à Paris pour être hautboïste, devenu l’un des premiers
saxophonistes (notamment alto) dans la Garde Républicaine, et compositeur.
Philippe Combelle sur les quais de Seine, Paris
© Bernard Ailloud, Collection Famille Combelle, by courtesy
Depuis sa précédente interview en 1964,
Philippe est donc passé par les studios yéyé, la musique indienne (aux tablas)
avec Jean-Charles Capon (Baroque Jazz Trio,
1970, Saravah 10004), la pop bluesy avec Pierre Fanen, puis a joué avec Chris Wood (1974). Fin février 1978,
Alix, son père, décède. Il devient le chef de la dynastie Combelle dans le jazz
et se retrouve aussi un des piliers du trio au Bilboquet avec
Marc Hemmeler et Luigi Trussardi
de 1974 à 1991, lieu couru pour ses after
hours avec les musiciens de passage, notamment américains. De nouveaux noms, de nouveaux disques
se sont ajoutés dans son parcours artistique: Alain Jean-Marie, Michel
Gaudry (Gérard Badini Swing Machine
French Cooking, 1980, Vogue 502607), Jimmy Gourley, Marc Johnson (The Jazz Trio, 1983, Bingow/Elabeth), Guy
Lafitte, Jack Sewing (Guy Lafitte Joue
Charles Trénet, 1984, Black and Blue), l'Octet de Christian Escoudé (photo ci-dessus, Gypsy Waltz, EmArcy 838 772-2), Bruno Ziarelli, Mundell Lowe, Gianni
Basso, Dusko Gojkovic,
Patrick Saussois, Jean-Claude Bénéteau, Christian Hillion (Easy Living, 1991, ILD), Gilda Solve, Patrice Galas, Marc Fosset,
Florin Niculescu, Tuna Ötenel et Raul de Souza (Voyageur, 2000, Jazzforever/Jazzenvil), Stefan Patry, Hervé Meschinet, Jeff
Hoffman, Jean-Jacques Elangué, Philippe Petit (Boogaloo Baby, 2006, Landy Star
Music), Tom McClung, Olivier Hutman, Maurice Vander, Lionel Belmondo, Pierre
Boussaguet, Philippe Amizet, Richard Apté, Patrick Bocquel, Grégory Delétang,
Alain Mayeras, Hugo Lippi, Mina Agossi, le Spirit of Life Ensemble de Daoud
David Williams, Dominique Lemerle pour des soirées hot
au Caveau de La Huchette avec Dany Doriz et Ronald Baker. Avec un
all stars de vieux copains emmenés par Jean Bonal dont Jean-Claude Fohrenbach,
Marcel Azzola, Francis Darizcuren, Pierre Michelot, Alf Totol Masselier, Roger Paraboschi,
Philippe enregistre Blues for Adrien
(2000, Elabeth).
Avec Pierre Michelot,
Georges Arvanitas,
Gérard Badini, Jean Bonal notamment,
ce seront des conversations musicales régulières d’une vie, dans de nombreuses
configurations, aussi bien à la scène qu’en studio.
Philippe Combelle accompagnant sa fille Sandra
© Photo X, Collection Famille Combelle, by courtesy
La discographie de Philippe Combelle est très
importante en sideman et beaucoup plus réduite en leader-coleader: après des débuts avec Jean-Charles Capon (cello) et Georges Alexandre (clav) autour d'une fusion Bach-jazz (deux LPs et un 45t) dans l'esprit de ce temps, on garde en mémoire The Jazz Trio (Paris, 1983, Bingow Records/Elabeth)
avec Jimmy Gourley (g) et Marc Johnson
(b); Boogaloo
Baby avec Ron Menza (tp), Hervé Meschinet (fl),
Jean-Jacques Elangué (ts), Philippe Petit (org), Jeff Hoffman (g,b,fl,voc) (Paris,
2003, Landy Star 385691); Tribute to
the Mother of Groove (Paris, 2004, Cristal) avec Nicolas Genest (tp,flh),
Hervé Meschinet (fl,as,bar), Jean-Jacques Elangué (ts,ss), Tom McClung (p),
Gilles Renne (g), Linley Marthe (b), Ali Keita (balafon), Guy N'Wuogang/Sydney
Haddad (perc), Mina Agossi (voc).
Philippe est resté en activité jusqu’en 2018, année où
il a eu un infarctus dont il ne s’est jamais suffisamment remis pour reprendre
la musique. Il habitait non loin de chez sa fille dans le Val d’Oise, à
Jouy-le-Moutier, et il est décédé entouré des siens à l’Hôpital de Pontoise. Ses
obsèques ont eu lieu dans l’intimité familiale avec le beau disque Blue Sunset gravé il y a soixante ans.
Jazz
Hot partage la peine de son épouse Françoise, ses enfants Sandra et
César, son gendre Ivain, son petit-fils Horace et tous leurs proches.
Hélène Sportis, Yves Sportis et Jérôme Partage
Photos Bernard Ailloud et X, Collection Famille Combelle, by courtesy, Jérôme Partage Remerciements à Sandra Combelle, Ivain et Horace Dufaux
Image extraite de YouTube, avec nos remerciements
1. N’hésitez pas à activer les moteurs
de recherches et index dans Jazz Hot pour retrouver les articles
sur les musiciens cités. 2. Concert anniversaire du Hot Club de France Guy Lafitte, Philippe
Combelle, Jean-Pierre Sasson, Albert Nicholas, Mezz Mezzrow, Buck Clayton, Maxim
Saury le 16 décembre 1962 (Jazz Hot n°183, janvier 1963, p.18) 3. Sonny Criss, Philippe Combelle, Henri Renaud et Michel Gaudry sont en photo dans Jazz Hot n°183-1963 (p.44).
Philippe Combelle (dm) avec le Spirit of Life Ensemble: Jean-Pierre Rebillard (b), Katy Roberts (p), Chip Shelton (as), Rob Henke (tp), Dwight West (voc) Daoud-David Williams (perc), Caveau de La Huchette, Paris, 1er novembre 2016 © Jérome Partage
PHILIPPE COMBELLE & JAZZ HOT (hors infos
courtes, comptes rendus et disques):
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DISCOGRAPHIE
Leader/Coleader
LP 1969. Bach Modern Quintet, Volume 1, Disques Jacques Canetti 48 837 (=CD 108262)45t 1969. Baroque Jazz Trio, Orientasie/Largo de Haendel, Saravah 40 006 LP 1970. Baroque Jazz Trio, Saravah 10004 (=CD L'Arôme Productions 008)
LP 1983. Philippe Combelle/Jimmy Gourley/Marc Johnson, The Jazz Trio, Bingow Records 3364 (=CD Elabeth 621018) CD 2003. Boogaloo Baby, Landy Star 385691 CD 2004. Philippe Combelle, Tribute to the Mother of Groove, Cristal Records 15
Sideman 45t 1954. Alix Combelle, Don't Be That Way, Vogue EPL 7144 45t 1956. Alix Combelle et son Grand Orchestre, Rock à gogo, Philips 372389 45t 1960. Alix Combelle et sa Formation, Coquetèle Danse, Club Français du Disque 243 CD 1960. Raymond Fol, Rediscovering, Fresh Sound 1124 (2 titres avec Philippe Combelle) LP 1961. Toots Thielemans, Jazz pour Flirter, Polydor 46 114 (=CD Gitanes Jazz Productions 549 403-2) LP 1962. Don Byas/Jacques Denjean et son Grand Orchestre, Amoureusement vôtre, Polygram 46 125
(=CD EmArcy 530 214-9) LP 1962. Buck Clayton et sa trompette, Mode Disques/Vogue 9409
LP 1962. Jacques Denjean, Jazz: Spécial Festival d’Antibes Juan-les-Pins, Polydor 45 585 ( =CD Fresh Sound 1131)
LP 1962-63. Sonny Criss, Blues pour flirter Vol. 2, Polydor 2445-034 (=CD Fresh Sound BOX-2)
LP 1962-63. Guy Lafitte, Love in Hi-Fi, Columbia 229 LP 1962. Memphis Slim & Willie Dixon, Aux Trois Mailletz, Polydor 46 131 (=CD Gitanes Jazz Productions 519 729-2) 45t 1963. Claude Bolling et son Orchestra, Snaps, Philips 434.899 LP/CD 1963. Memphis Slim, Live in Paris 1963, France's Concert 127
LP 1964. Claude Guilhot, Bach on Vibes, Pathé STX 197 LP 1964. Memphis Slim, Clap Your Hands, Fontana 680. 253 ML (=CD Maison de Blues 983 268-6) LP 1965. Michel Sardaby, Blue Sunset, Debs 508 (=CD Sound Hills 8102) LP 1967. Jean Bonal Quartet Club de France, Flash Back, Véga 19137 LP 1975. Jean Bonal, Free Sound, Pes 528.014 LP 1978. Collectif, Jazz à Mantes 1978, Riverboat 900.282 (1 titre avec Alix Combelle) LP 1979. Cat Anderson/François Guin & Les Four Bones, Blue Star 80 715
LP 1980. Gérard Badini Super Swing Machine, French Cooking, Vogue 502607 (=CD Nocturne 335) LP 1983. Jimmy Gourley/Marc Johnson/Philippe Combelle, The Jazz Trio, Bingow Records 3364 (=CD Elabeth 621018)
LP 1984. Guy Lafitte, Guy Lafitte joue Charles Trenet, Black & Blue 33.190 (=CD 190.2) CD 1987. Jimmy Gourley & Barney Wilen, Double action, Elabeth 621032 CD 1989. Christian Escoudé Octet, Gipsy Waltz, EmArcy 838 772-2 CD 1990-91. La Velle, Straight Singin', OMD 1528 CD 1991. Buddy DeFranco, Five Notes of Blues, Musidisc 500302 CD 1991. Jimmy Gourley-Richard Galliano 4, Flyin' the Coop, 52 Rue Est 020 CD 1991. Patrick Saussois Quartet featuring Georges Arvanitas, Easy Living, ILD 642123 CD 1992. Christian Hillion, Secret Loves, Djaz Diffusion 511-2
CD 1994. Daniel Colin, Quel temps fait-il à Paris?, ILD 642150 CD 1995. Jean Bonal Jubilé, Paul Beuscher 1013 CD 1995. Jimmy Gourley, Our Delight, Elabeth 621021 CD 1995. René Mailhes Trio, Gopaliné, Iris Musique Productions 922-3001 CD 1995. Bernard Maury Trio, Live in Hotel de Coulanges, DIES 0695 CD 1996. Stéfan Patry Trio, Bam bam bam, Black & Blue 898-2 CD 1996. Gildas Solve, My Simple Song, Black & Blue 646-2 CD 1998. René Mailhes, Gitrane, Iris Musique Productions 801-3001
CD 1998. Tuna Ötenel, L'écume de Vian, Aura Records AA001-2 CD 1998. Stéfan Patry, Walk Don't Walk, Black & Blue 653.2 CD 2000. Jean Bonal, Elabeth 621038 CD 2000. Jean Corti, Couka, Mon Slip 001 CD 2000. Bruno De Filippi, I Love Paris, Giants of Jazz 53360 CD 2000. Tuna Ötenel, Voyageur, Jazzenvil CD 2001. Mina Agossi, Alkemi, autoproduit CD 2003. Philippe Amizet, 5 Cats at the Window, Cristal Records 14 CD 2004. Jean-Jacques Elangué & Los Africanos, Missounga, Cristal Records 13
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VIDÉOGRAPHIE
Philippe Combelle en 1963, image extraite de YouTube
Chaînes YouTube
de Philippe Combelle
https://www.youtube.com/channel/UCLQ7JCQ9Al79nXApQcH-iPw https://www.youtube.com/channel/UCIFfdvfj-FFJO6miyGB1Asw 1962. Philippe Combelle, Memphis Slim (p,voc), Willie Dixon (b,voc), album Aux Trois-Mailletz, Polydor 46131, Paris, 15-16 novembre https://www.youtube.com/watch?v=d4mtIIIx2rc&list=OLAK5uy_njo6gF0BC0PVR10uPkgW7pPQKEMJi50S8&index=1
1963. Philippe Combelle/Christian Garros (dm), Maurice Vander (p), Pierre Michelot (b) https://www.youtube.com/watch?v=5WnyblzUz4A
1963. Philippe Combelle, album Sonny Criss (as), Mr Blues Pour Flirter, René Thomas (g), Georges Arvanitas (p,org), Pierre Michelot (b), Paris, Brunswick LP 87519, 22-23-25 avril https://www.youtube.com/playlist?list=OLAK5uy_nQMeimPMZbe1fGLn2BNphcjZEyx14E_Bk
1964-1965. Philippe Combelle, Michel Sardaby (p), Gilbert Bibi Rovère/Michel Finet (b), album Blue Sunset & Con Alma, Debs/Sound Hills, Paris https://www.youtube.com/watch?v=e5A9Kp0o3Qo https://www.youtube.com/watch?v=5RaDlfLZQkQ&list=PL0q2VleZJVElvuBGjvcnlbltU11HR7btI
1966. Philippe Combelle, Jacques Brel, Gérard Jouannest (p), André Dauchy (acc), Max Jourdain (b), répétition Palais de Beaulieu, Lausanne, Suisse, archives RTS, 20 février https://www.youtube.com/watch?v=gXhFj5zrw5U
1970. Philippe Combelle (perc, tablas), Georges Moustaki, Joël Favreau (g), Jean-Charles Capon (cello), Michel Gaudry (b), Bobino, Paris https://www.youtube.com/watch?v=3vjtUH8dVqk https://www.youtube.com/watch?v=gO8ticywCaU https://vimeo.com/511581586
1983. Philippe Combelle, Jimmy Gourley (g), Marc Johnson (b), album The Jazz Trio, Bingow Records 3364/Elabeth 621018, Studio Davout, Paris https://www.youtube.com/watch?v=5zCMbWqDHT8&list=OLAK5uy_lkDC3luObnNuMhtd0ZfCwQodVbjjeymOE
2005. Philippe Combelle, Jean-Jacques Elangué (s), Hervé Meschinet (fl), Nicolas Genest (tp), Tom McClung (p), Gilles Renne (g), Johann Berby (b), Guy N’Wuogang (perc), Live Tribute to Mother of Groove, Festival de Saint-Louis du Sénégal https://www.youtube.com/watch?v=jQ87CoRMDZ8
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