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Tchavolo Schmitt, Duc des Lombards, Paris, 7 juin 2023 © Jérôme Partage
Tchavolo Schmitt, Duc des Lombards, Paris, 7 juin 2023 © Jérôme Partage

Tchavolo SCHMITT

Fils du vent


Heureux qui comme Tchavolo a fait un beau voyage... Ses racines nomades chevillées au cœur et la guitare de Django en bandoulière, Tchavolo Schmitt est l'un des grands héritiers du Divin Manouche, merveilleux d'humanité, d'authenticité, de générosité et de simplicité. Une tradition qu'il porte avec fierté et aime partager, au gré des retrouvailles qui s'offrent dans les festivals, les clubs ou les bistrots comme l'incontournable Chope des Puces de Saint-Ouen,
avec les autres membres de sa famille musicale tels Dorado Schmitt, Angelo Debarre, Ninine Garcia, Moreno, Mandino Reinhardt, Tcha Limberger, Hono Winterstein, Fapy Lafertin, Samy Daussat ou encore Noé Reinhardt.
Tchavolo –qui aura 70 ans l'année prochaine, 
il est né le 22 octobre 1954 dans le quartier de Belleville, à Paris– reste un poète de la guitare, doté d'une expressivité naturelle et d'une virtuosité saisissante, sans ostentation, prolongeant un art populaire qui côtoie parfois la chanson, comme lorsqu'il est en duo avec sa compagne, la chanteuse Marie-Christine Brambilla. Une personnalité aussi spontanée et «sauvage» que celle de Tchavolo paraît d'un autre temps. Le guitariste s'amuse d'ailleurs de son décalage avec notre époque où la technologie filtre les relations humaines et aliène les libertés individuelles. Car avec toute sa gentillesse et son sourire, ce «fils du vent» ne lâche rien de son bien le plus cher, sa liberté et son amour inconditionnel pour Django! La présence de Tchavolo Schmitt en couverture de Jazz Hot, la revue de Django, est pour nous, en 2023, comme un éternel retour aux sources dont nous avons régulièrement besoin pour savoir d'où nous venons, qui nous sommes et où nous allons. Il y a une authenticité chez Tchavolo, la même que celle qui est à l'origine de la rencontre de Django Reinhardt et du jazz il y a un siècle, et que ne cachent pas les mots de Tchavolo, toujours sur la réserve, comme si rien n'était définitivement acquis de cette liberté qui lui est si chère et à l'origine de la profondeur de son expression…

Propos recueillis par Jérôme Partage
Photos
Jérôme Partage
Images extraites de YouTube
Avec nos remerciements

© Jazz Hot 2023



Jazz Hot: Votre prénom, Tchavolo, signifie «garçon» en romani. Est-ce un prénom traditionnel?

 

Tchavolo Schmitt: Il veut dire «garçon» ou «homme». Il y a eu un Tchavolo dans ma famille, un neveu de ma défunte mère, mais c’est un prénom très rare. Chez nous, on donne des prénoms d’oiseau, d’arbre, de fruit; comme les Indiens. Sinon, il y a un autre Tchavolo dans le Sud: Tchavolo Hassan, un bon guitariste d’ailleurs…

 

Vos parents étaient musiciens…

 

Ma mère jouait de la guitare et mon père du violon, de la guitare, du piano, de la harpe –je me souviens qu’il avait une petite harpe à la maison– et de la contrebasse; il touchait à tout; il jouait en famille, dans les bistrots. Il a joué avec Django quand il venait rendre visite à la famille, puisque ma mère était d’une famille cousine, les Weiss. A table, il y avait de quoi manger, de quoi boire et la musique avec! A côté de ça, mon père avait un stand de rempailleur de chaises: c’est un vieux métier chez les Manouches. Mon père était un Gitan du Sud, il en avait l’accent; mais il parlait parfaitement le manouche, comme toute la famille, et, à 6 ans, j’ai commencé à jouer de la guitare. Je regardais faire ma mère, et j’essayais de l’imiter; ça s’est passé comme ça. Il y avait tout le temps de la musique à la maison; mes sœurs, mes frères et surtout mes oncles, les frères de Mama… guitaristes, violonistes, contrebassistes… Enfant, j’ai entendu la musique de Django bien sûr, mais aussi Armstrong, Ellington et plein d’autres orchestres.

 

Tchavolo Schmitt (g), Edouard Pennes (b),  Duc des Lombards, Paris, 7 juin 2023 © Jérôme Partag

Tchavolo Schmitt (g), Edouard Pennes (b),  Duc des Lombards, Paris, 7 juin 2023 © Jérôme Partage


Ces aînés qui vous entouraient ont tous participé à votre apprentissage?

 

Chez nous, on n’apprend pas aux enfants. On te dit juste: «Tiens, prends la guitare et joue!». Et après, tu aimes ou tu n’aimes pas ça… Mais on te laisse faire. Tu regardes, tu fais pareil, et alors là, ils sont heureux.

 

Votre frère, Gogo Berbedes(1), avec lequel vous avez joué, était également guitariste…

 

Nous étions trois filles et trois garçons: tout le monde était musicien. Mes sœurs jouaient de la guitare et chantaient, comme Mama. Mon frère Gogo porte le nom de mon père, Berbedes, et moi celui de ma mère, Schmitt, mais nous avons les mêmes parents.

 

Votre famille était sédentarisée à Paris?

 

Oui, mais ça n'a pas duré longtemps. Nous vivions en caravane sur la Zone(2), et nous n’allions pas tellement à l’école. J’ai même connu, quand j’étais petit, les caravanes à chevaux: on dormait dans le foin sous la caravane. C’était à l’ancienne, mais c’était un régal! J’ai bien connu la Porte de Montreuil. Vers 12 ans, je jouais là dans un bistrot avec mon frère Gogo. Un monsieur très gentil est entré et nous a proposé de venir le voir à son stand d’armurerie sur le marché aux puces: je ne savais pas ce que c’était; quand il m’a expliqué, ça m’a fait froid dans le dos… D’un autre côté, je me suis dit que s’il avait le droit de le faire, c’est qu’il n’y avait pas de danger. Mon frère avait un rendez-vous, il n’est pas venu avec moi. J’ai donc donné une représentation, à côté de son stand, devant les gens qui passaient. Et là, un jeune homme s’est arrêté et m’a dit: «Ce serait bien que tu viennes avec moi.» Mama m’avait mis en garde contre ça, mais je voyais bien que c’était un Manouche, et l’armurier m’a dit que je pouvais y aller. Je l’ai suivi jusqu’à sa caravane où il y avait toute sa famille. Il m'a dit: «Fais nous plaisir, joue-nous un morceau!» J'ai fait quelques accords. Cet homme, c’était Babik Reinhardt, le fils de Django! En fait, nous étions voisins dans la Zone. Il y avait aussi la mère de Babik, Naguine(3). Tout ça, c’est de la famille, ce sont des cousins!

 

Quand avez-vous donné votre premier concert?

 

A 12-13 ans, j’ai joué au Palais de Chaillot avec Gogo. On m’avait expliqué que dans cet endroit s’étaient produits Duke Ellington, Erroll Garner, Ella Fitzgerald: ça m’a fait une sacrée impression! Un peu plus tard, j’ai accompagné Lousson Reinhardt(4), le fils aîné de Django, à Saint-Germain-des-Prés.

 

Ensuite, vous êtes parti à Strasbourg avec votre famille, qui en est originaire, avant de revenir à Paris.

 

Oui, vers 15 ans. On a fait beaucoup de musique au sein de la communauté, avec la famille. D’ailleurs, j’ai revu Lousson là-bas. On a joué ensemble dans un bistrot, et tout le monde est venu écouter.

 

Le petit-fils de Lousson, Simba Baumgartner, était présent lors de l’hommage à Django au Sunset, en juin dernier…

 

Je l’ai vu lors d’un festival sinti à Montpellier. Ça fait toujours plaisir de voir de la famille…

 

Avez-vous continué à fréquenter Babik après votre première rencontre à la Porte de Montreuil ?

 

On s’est retrouvés une vingtaine d’années plus tard. On a joué ensemble à quelques occasions, notamment à La Chope des Puces. Je veux dire d’ailleurs que Babik était un grand compositeur.; il a écrit de très belles musiques.

 

1981. Hot Club da Sinti, Wonderful, Linkshändle Records



En 1979, de retour en Alsace, vous intégrez le Hot Club da Sinti…

 

Tout est parti de Darmstadt, lors d’un très grand festival manouche où un tourneur m’avait fait engager. Il y avait des tas de caravanes, des chapiteaux à trois mats… C’est là que j’ai connu Schnuckenack Reinhardt (vln, 1921-2006), Wedeli Köhler (vln, g, 1949-2011) et toute une famille de musiciens avec laquelle j’ai joué pendant des années. C’est pour ça que je dis toujours que Django Reinhardt est toujours présent. Sans lui, il n’y aurait rien!

 

Avec qui avez-vous joué dans les années qui ont suivi?

 

Avec Gogo, mon père, avec beaucoup de monde. Il y avait toujours quelqu’un de la famille qui jouait quelque part. Je donnais des concerts un peu partout. J’ai beaucoup voyagé dans ma vie: Tokyo, New York, Maracaibo (Venezuela)… J’ai fait le tour du monde.

 

Vous avez tourné dans Latcho Drom (1993) de Tony Gatlif, puis dans Swing (2002). Comment vous êtes-vous retrouvé acteur?

 

C’est un grand mot, je ne suis pas acteur. On m’a toujours dit que j’étais très simple dans ce film, que j’étais moi-même. Tony Gatlif avait besoin d’un gars comme moi. Et, dix ans plus tard, il m’a demandé si je voulais refaire un film avec lui. Il m’a dit que je n’avais pas besoin de jouer. Je lui ai répondu: «Je sais! Mais ne me donne pas de dialogues à dire, tu sais que je ne peux pas.» Il m’a dit: «Fais-le comme tu le sens, je te fais confiance.» Et ça a marché. Sur le tournage, Tony me disait: «Tchavolo, il faut que tu dises ça et ça.» Si la phrase n’était pas longue, j’arrivais à la retenir, mais si elle était trop longue, je ne pouvais pas! (Rires). Alors je le faisais à ma façon, à la sauvage! Toujours pendant le tournage, un autre réalisateur, Jérôme Enrico, est venu nous voir. Il voulait me faire jouer un type de la mafia dans la série Police District: j’avais la tête de l’emploi! Il voulait me montrer le scénario, que je le fasse à ma façon. Mais j’ai refusé.

 

1993. Gypsy Réunion, Swing 93, Djaz Record


En 1993, vous avez formé le groupe Gypsy Reunion avec Patrick Saussois et votre cousin Dorado Schmitt. Comment cela s’est-il passé?

 

C’est Patrick qui m’a proposé d’enregistrer un disque ensemble. Et les choses se sont faites très naturellement. Vous savez, dans la musique vous connaissez un peu tout le monde. On est jeune, on se retrouve à jouer ensemble, et puis on devient copain, voilà… On a passé beaucoup de bons moments avec Patrick.

 

En 1999, vous avez enregistré un premier disque sous votre nom, Alors?... Voilà avec notamment Romane et Florin Niculescu

 

Là aussi, on me l’a proposé; j’étais très content. Je suis venu à Paris pour enregistrer et ça a fonctionné, tout simplement. Les choses se font toujours un peu à la sauvage. On vient me proposer un disque, on en discute, on le fait, et puis voilà! Comme pour le nouveau (je n’aime pas dire «dernier»), Miri Chterna qui veut dire «mon étoile»: et mon étoile, c'est Django. On l’a enregistré en une journée, en sept ou huit heures de temps. On était à dix musiciens, dont Julien Cattiaux et Edouard Pennes, qui sont formidables, et le Quatuor à cordes philharmonique de Paris qui est magnifique. Je suis très content de cet enregistrement produit par Sébastien Vidal que je remercie.

 

2003. Angelo Debarre/Tchavolo Schmitt, Mémoires: L'Hommage à Django Reinhardt, Le Chant du Monde





En 2003, vous avez enregistré un disque en hommage à Django: Mémoires, avec Angelo Debarre. Mais toute votre musique est un hommage permanent à Django…

 

On joue toujours pour Django. Mais je voudrais dire que pour jouer Django, on ne peut pas jouer à 200 à l’heure, comme une mitraillette. Est-ce qu’il y a du cœur là-dedans? Non, il n’y a rien. C’est juste pour se faire mousser. Il y a un respect à avoir pour sa musique, sinon ce n’est plus Django! Car il y a de l’honneur dans le jazz manouche. Moi, je joue comme je peux, comme je sais, et pas plus que ça, avec mon âme et mon cœur. Il faudrait que les musiciens de jazz manouche disent sur scène que Django les fait manger. Moi, je l’ai déjà dit haut et fort.

 


On voit de jeunes musiciens qui sortent des écoles avec une technique excellente mais une expression superficielle…

 

Exactement! Quand j’étais jeune, je ne jouais qu’avec les Anciens. J’allais beaucoup à Clignancourt dès l’âge de 13 ans. Il y avait encore tous les Anciens qui m’appelaient pour jouer avec eux. Il y avait Mondine (Garcia, 1936-2010) et son fils Ninine qui est plus jeune que moi (ndlr: né en 1956), Matelo Ferret (1918-1989). Mais il n’y a pas que le vécu qui compte, surtout que tu ne peux pas demander à un gamin de 20 ans d’avoir le vécu d’un type de 60. L’important quand tu joues c’est de ne pas faire semblant. De ne pas te dire que tu vas jouer comme ci ou comme ça. Il faut que ça vienne de toi: tu es né comme ça, tu restes comme ça. Sinon, tu n’as pas le truc, c’est tout.

 

2005. Tchavolo Schmitt, Loutcha, Le Chant du Monde





Que représente Django pour vous?

 

Quand tu as l’âme de Django, tu l’as dans ton cœur et dans ton sang. C’est comme ça et pas autrement. Moi, je ne peux pas vivre un jour sans écouter Django, ce n’est pas possible. Et si je le dis, c’est que ce n’est vraiment pas possible! Django disait tout dans sa musique, la tristesse, la gaité. Et quand tu joues, tu dis tout, même que parfois, tu baisses la tête, et tu as les larmes…

 

Etes-vous encore étonné par sa musique?

 

Oui, toujours. C’était un génie! On ne peut pas être à son niveau. Même Duke Ellington a été épaté par Django.

 

Avez-vous d’autres modèles en dehors de Django?

 

Bien entendu, il y a plein de grands musiciens, mais toute ma vie, mon Django restera mon Django… Ça ne m’empêche pas d’écouter d’autres musiques de jazz, mais aussi de la salsa –l’ancienne, la vraie– ou du tango argentin. J’écoute tout ce qui me touche.

 

Et le blues?

 

Ah oui! Bien sûr que j’aime le blues! J’écoute le blues et le rock & roll des années 1950 à 1970: John Lee Hooker, Jerry Lee Lewis, Elvis Presley…

 

Vous arrive-t-il de croiser et de jouer avec les différents interprètes de la tradition Django venus de France, Belgique, Hollande ou Allemagne comme les Rosenberg, Fapy Lafertin, Tcha Limberger ou Wawau Adler?

 

Oui, bien sûr! On se trouve dans les festivals, et après on fait la fête! D’ailleurs, je suis parent avec les Rosenberg.

 

Quelle place Django occupe-t-il aujourd’hui dans la communauté manouche, notamment chez les jeunes?

 

Ils savent qui c’est, mais ils ne le reconnaissent pas comme les gens de ma génération. Ils sont attirés par d’autres musiques… Mais il y en a encore qui aiment le swing, Frank Sinatra…

 

Est-ce que la danse reste liée à la musique de Django?

 

C’est toujours un plaisir de voir les gens danser quand on joue, comme ça se faisait du temps de Django. Il y a des endroits qui s’y prêtent plus que d’autres, comme le Théâtre Mouffetard où je me suis produit dans ma jeunesse avec Gogo.

 

Et la chanson? Quand vous vous produisez avec Marie-Christine Brambilla, c’est un prolongement de votre musique, une autre façon de la partager?

 

Oui, il y a plein de chansons magnifiques, qu’on aime entendre et jouer. Sinon, on ne le ferait pas! Ça fait partie de la fête. Chez nous, il n’y a pas de jour pour la fête; c’est quand on décide d’aller prendre un verre ou de faire une grillade. Et il y aura toujours de la musique, de la danse. Nous sommes nés comme ça!

 


Tchavolo Schmitt (g) et Marie-Christine Brambilla (voc), Atelier JTR Lutherie, Molac (Morbihan), 16 octobre 2021, image extraite de YouTube
Tchavolo Schmitt (g) et Marie-Christine Brambilla (voc), Atelier JTR Lutherie, Molac (Morbihan), 
16 octobre 2021, image extraite de YouTube



Comment voyez-vous l’avenir de la musique de Django?

 

La musique de Django est immortelle, comme celle de Beethoven, Mozart ou Chopin. Elle ne s’arrêtera jamais. 

 

Dans le documentaire Les Fils du vent (de Bruno Le Jean, 2012), vous expliquez que vous ne tenez pas en place. Votre besoin de liberté est ce qui est le plus important dans votre vie…

 

Oh, que oui! La liberté, je me la donne moi-même. Je suis né avec la liberté, et je la garderai tout le reste de ma vie. J’ouvre ma porte, et je suis dehors: je suis un fils du vent. Avec ça, je souhaite que tout le monde soit heureux, en bonne santé. Et vive la vie! Sans oublier la musique sans laquelle je ne peux pas vivre.

 

Comment alors avez-vous vécu les restrictions de liberté de la période covid?

 

Le vaccin, j’en veux pas! Jamais je ne me serais fait piquer pour avoir un pass et attraper une saloperie ensuite. Mais je suis sorti quand même! (Rires) On a voulu nous faire croire beaucoup de choses avec cette maladie… Je suis un Indien, et je le resterai toute ma vie!

 

 

 

1. Gogo Berbedes, alias Jean Berbedes (1er août 1949, Paris  21 mai 2014, Illkirch-Graffenstaden, Bas-Rhin).

 
2. Cf. Jacques Montagne, Jazz Hot 2023

3. Naguine est le surnom de Sophie Ziegler (1er février 1911, Montreuil, Seine – 14 mars 1971, Bobigny, Seine-Saint-Denis) mariée à Django le 21 juin 1943.

 

3. Henri Baumgartner (1929-1992), dit Lousson Reinhardt, est le fils aîné de Django et de sa première compagne, Florine Bella Mayer, né hors mariage. Il porte à l’état civil le nom du second mari de sa mère.

Voir le documentaire de L.M. Oliver (cf. Vidéographie Tears Alain Antonietto)


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DISCOGRAPHIE

2000. Tchavolo Schmitt, Miri Familia, Djaz Records
2000. Tchavolo Schmitt, Miri Familia, Djaz Records


Leader/coleader
LP 1981. Hot Club da Sinti, Wonderful, Linkshändle Records
CD 1993. Gypsy Réunion, Swing 93, Djaz Records 515-2
CD 1999. Tchavolo Schmitt, Alors?… Voilà!, Iris Music 3001 831
CD 2000. Tchavolo Schmitt, Miri Familia, Djaz Records 721-2

1981. Hot Club da Sinti, Wonderful, Linkshändle Records1993. Gypsy Réunion, Swing 93, Djaz Records1999. Tchavolo Schmitt, Alors?… Voilà!, Iris Music2000. Tchavolo Schmitt, Miri Familia, Djaz Records












CD 2002. Collectif, Swing: Bande originale du film, WEA 0927 44936 2
CD 2003. Angelo Debarre/Tchavolo Schmitt, Mémoires: L'Hommage à Django Reinhardt, Le Chant du Monde 274 1230
CD 2005. Tchavolo Schmitt, Loutcha, Le Chant du Monde 274 1330
CD 2007. Tchavolo Schmitt, Seven Gypsy Nights, Le Chant du Monde 274 1520

2002. Collectif, Swing: Bande originale du film, WEA2003. Angelo Debarre/Tchavolo Schmitt, Mémoires: L'Hommage à Django Reinhardt, Le Chant du Monde2005. Tchavolo Schmitt, Loutcha, Le Chant du Monde2007. Tchavolo Schmitt, Seven Gypsy Nights, Le Chant du Monde












CD/DVD 2008. Tchavolo Schmitt, Live in Paris, Le Chant du Monde 274 1741/974 1741
CD 2013. Tchavolo Schmitt, Mélancolie d’un soir, Label Ouest 304 029.2
CD 2022. Tchavolo Schmitt, Miri Chterna, Mambo Productions 180261

2008. Tchavolo Schmitt, Live in Paris, Le Chant du Monde2013. Tchavolo Schmitt, Mélancolie d’un soir, Label Ouest2022. Tchavolo Schmitt, Miri Chterna, Mambo Productions












Sideman
CD 2002. Les Pommes de ma Douche, Y va tomber des cordes, Le Chant du Monde 274 1195
CD 2003. Sinti Swing Trio, Autoproduit SST 002
CD 2013. Samy Daussat, Nouvelle vague, Label Ouest 304 028.2

2002. Les Pommes de ma Douche, Y va tomber des cordes, Le Chant du Monde2003. Sinti Swing Trio, Autoproduit2013. Samy Daussat, Nouvelle vague, Label Ouest












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VIDEOGRAPHIE-FILMOGRAPHIE

Ninine Garcia, Tchavolo Schmitt, Angelo Debarre, Moreno, Les Fils du vent (scène inédite), 2012, image extraite de YouTube
Ninine Garcia, Tchavolo Schmitt, Angelo Debarre, Moreno, 
Les Fils du vent (scène inédite), 2012, image extraite de YouTube


Chaîne YouTube de Tchavolo Schmitt
https://www.youtube.com/channel/UCCv19lueIu_17rGP8hif1xA

1979. Tchavolo Schmitt, «Les Yeux noirs» (20’50’’), documentaire Zigeunerfest Darmstad 1979 (parties 1 & 2)
avec Vadi Mettbach (vln), La Romanderie, Hot Club the Tzigan, Martin Weiss (vln),
https://www.youtube.com/watch?v=GvblGh5HnVs
https://www.youtube.com/watch?v=aTQdNbYBLwQ


1992. Tchavolo Schmitt, Mandino Reinhardt, Patrick Andresz (g), Schengele Hoffmann (b), «I Had to Be You», mars
https://www.youtube.com/watch?v=y4_8Ju3dsDE

1993. Latcho Drom de Tony Gatlif avec Tchavolo Schmitt, Dorado Schmitt, Hono Winterstein, Gogo Berbedes...
https://www.imdb.com/title/tt0107376
https://www.youtube.com/watch?v=2OH18sYPQO0


1993. Tchavolo Schmitt, Hono Winterstein, Gogo Berbedes, «Les Yeux noirs»
https://www.youtube.com/watch?v=9P6DBDDwcSk

2000. Tchavolo Schmitt, Romane (g), «Lulu Swing», 23 février
https://www.youtube.com/watch?v=v6FXwcI6dFs

2001. Tchavolo Schmitt, «Oublie-moi», Die Konige von Strassburg, Sinti Jazz sessions, Strasbourg, septembre
https://www.youtube.com/watch?v=l6TsKFgz4J0

2002. Swing de Tony Gatlif avec Tchavolo Schmitt, Mandino Reinhardt…
https://www.imdb.com/title/tt0307538/fullcredits?ref_=tt_ov_st_sm
https://www.youtube.com/watch?v=kqdi2zG2Huk
https://www.youtube.com/watch?v=lI7S1Iu3Eow


2002. Tchavolo Schmitt (1h 35’ 30’’), Biréli Lagrène & Friends: Sylvain Luc, Stochelo Rosenberg, Dorado Schmitt, Angelo Debarre (g), Florin Niculescu (vln), Richard Galliano (acc)… Jazz à Vienne, 9 juillet
https://www.youtube.com/watch?v=Ohe7bktsF8I

c2006. Tchavolo Schmitt, Mandino Reinhardt (g), «Mire Pral»
https://www.youtube.com/watch?v=6TgBwVlmnB4

2008. Tchavolo Schmitt, Costel Nitescu, Dorado Schmitt (vln), Samy Daussat (g), Claudius Dupont (b), les Nuits manouches (parties 1 & 2), Alhambra, Paris, 20 septembre
https://www.youtube.com/watch?v=Yttz2mF0qDQ
https://www.youtube.com/watch?v=e1l2FRdR2AA


2012.
Tchavolo Schmitt, Jean-Yves Dubanton (g), Claudius Dupont (b), Marie-Christine Brambilla (voc), 30e anniversaire de la Fête à Neu-Neu, Paris

2012.  Les Fils du vent de Bruno Le Jean, avec Tchavolo Schmitt, Angelo Debarre, Ninine Garcia et Moreno
https://www.imdb.com/title/tt2371264/fullcredits?ref_=tt_ov_st_sm
https://www.youtube.com/@lesfilsduvent7564


2013. Tchavolo Schmitt, Samy Daussat (g), Claudius Dupont (b), «Valse à Dora», Studio de l’Ermitage, Paris, 19 septembre
https://www.youtube.com/watch?v=eMqsHUP3C-w

2014. Tchavolo Schmitt, Ninine Garcia (g), «Jardin d’hiver», La Chope des Puces, Saint-Ouen
https://www.youtube.com/watch?v=0eH6vDuQTfQ

c2015. Tchavolo Schmitt, Fapy Mafertin (g), «Je suis seul ce soir»
https://www.youtube.com/watch?v=sYkDTwtGotI

2016. Tchavolo Schmitt, Steeve Laffont, Ezeckiel Krief (g), La Chope des Puces, Saint-Ouen, 18 juin
https://www.youtube.com/watch?v=59sVD3MgnXY
https://www.youtube.com/watch?v=9Mb9Q3KjeXs
https://www.youtube.com/watch?v=sNRc3v_fzf4
https://www.youtube.com/watch?v=cGeQaMQ0xPI


2018. Tchavolo Schmitt, Yorgui Loeffler,  Benji Winterstein, Magnio Loeffler (g), Festival de jazz manouche des Tuileries, Paris, 14 août
https://www.youtube.com/watch?v=OJT50b5ux-U
https://www.youtube.com/watch?v=Am1FujloGec
https://www.youtube.com/watch?v=kLlNS85tioE
https://www.youtube.com/watch?v=sCzEvsk3ZkA


2021. Tchavolo Schmitt, Sylvain Prince (g), Marie-Christine Brambilla (voc), Atelier JTR Lutherie, Molac (Morbihan), 16 octobre
https://www.youtube.com/playlist?list=PLhZK2EFGwErm-vZnNTagmDaQKuErjUp4k

2022. Tchavolo Schmitt, Jimmy Rosenberg (g), «Swing Guitars», Samoreau (Seine-et-Marne)
https://www.youtube.com/watch?v=T8ChGeWMqro

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