Howard Johnson
|
11 jan. 2021
|
7 août 1941, Montgomery, AL - 11 janvier 2021, New York, NY
|
© Jazz Hot 2021
Howard Johnson, Jazz à Vienne, 1991 © Pascal Kober
HOWARD JOHNSON
Le saxophoniste baryton, tuba, bassiste, clarinette basse, bugle, flûtiste (penny whistle, flûte métallique d’origine britannique), compositeur, arrangeur et chef d’orchestre, Howard Lewis Johnson, né le 7 août 1941 à Montgomery, Alabama, est décédé à son domicile new-yorkais le 11 janvier 2021. Il avait 79 ans, le même âge que le regretté Stanley Cowell disparu il y a un mois dont il a croisé la route à plusieurs reprises, et vient ainsi augmenter la cohorte de décès prématurés, précipités dans le silence de cet enfermement mondial, celui de la culture et du jazz comme du reste de la société et de cet effacement de la mémoire. Howard Johnson est une incarnation de la richesse du jazz dans sa dimension collective, et un indispensable sur son instrument de prédilection, le tuba, de ce panthéon du jazz si peuplé de génies de l’Art musical du XXe siècle. C’est aussi dans cette dimension de réinvention des instruments, de leurs techniques, de leurs sonorités que le jazz a été la plus grande musique et un art majeur du XXe siècle, sans l’ombre d’une hésitation.
De l’énergie et de l’impulsion d’Howard Johnson est née toute une génération de tubistes de haut vol: Bob Stewart, Dave Bargeron, Earl McIntyre, Joe Daley, Tom Malone, Marcus Rojas, Carl Kleinsteuber et il est certain que son apport a eu des répercutions jusqu’à New Orleans, et dans toutes les fanfares du monde… La dimension humaine d’Howard Johnson, confirme encore une fois –on l'a vu durant l'année 2020 avec la plupart des artistes du jazz qui ont disparu, de Jimmy Heath à Stanley Cowell en passant par McCoy Tyner, Freddy Cole, Ellis Marsalis, Sr. et d'autres– que les artistes authentiques du jazz le sont en raison des valeurs humaines qu'ils ont su cultiver et partager. C'est du moins l’une de nos observations récurrentes et de nos raisons d'appréciation de la grandeur de cette expression artistique et humaine. Yves Sportis Photos Pascal Kober et photos X by courtesy of www.hojotuba.com
Howard Johnson dans son adolescence et une condisciple © photo X by courtesy www.hojotuba.com Né en Alabama, Howard a grandi dès l'âge de 2 ans à Massillon, Ohio, une bourgade de 25000 habitants en 1940 à 80 km au sud de Cleveland (aujourd'hui plus de 30000 habitants), un foyer du jazz comme on l'a vu pour Stanley Cowell (Toledo n'est pas très loin non plus) et comme on le voit encore pour le regretté Bobby Few qui vient de disparaître en ce mois de janvier 2021. Howard est issu d’une famille très pauvre venue du Sud rural pour le travail offert dans la métallurgie, «mais comme les autres pauvres de la communauté noire» dit-il avec son caractère volontaire qui préside à toute sa vie. Il a connu une enfance modeste entre son père, Hammie Johnson, Jr., ouvrier et sa mère, Peggy, coiffeuse. La musique est au centre de la maison et, à l’école élémentaire, il se souvient que tous les professeurs savaient jouer du piano, et qu'il y avait un piano dans chaque classe. Howard remarque que, par bonheur, la ville avait les moyens d’avoir une équipe de football et d’équiper correctement la salle de musique des écoles primaires et secondaires. C’est là qu’il a découvert le saxophone baryton à 12 ans, «pas vraiment un saxophone ordinaire», qui a piqué sa curiosité.
La classe d'Howard Johnson © photo X by courtesy of www.hojotuba.com
Les photos présentes sur son site nous apprennent qu’il a fréquenté une high school (secondaire) mixte. Il raconte une anecdote d’enfance quand il était le «chouchou» de sa professeur de musique. Il l’aidait à ranger et à nettoyer un placard quand il a découvert un disque de Madame Butterfly (Puccini), dont lui fait cadeau l’enseignante, et qui ne manque pas d’interroger le gamin plutôt habitué à la musique de Louis Jordan et au bad blues belting (au bon blues bien senti). L’émission radio pour les enfants du samedi matin lui apporte quelques réponses sur son disque. Il raconte également avec humour que ce disque lui a donné accès à l’électrophone familial, un «lieu de pouvoir» de la maison, avec «son» disque, et qu’en le passant, toute la maisonnée a été surprise. La vidéographie après ce texte propose des interviews pleines de vie. Rapidement, le gamin a commencé à jouer du saxophone baryton, posé au sol en raison de la taille de l’instrument, apprenant aussi par lui-même autant que par son enseignement selon ce qu’il en a raconté. Il constate une similarité dans les parties de baryton et de tuba au sein de l’orchestre, et, en curieux d’instruments lourds, au timbre grave, il découvre, seul, le tuba, l’adopte, en devine les doigtés, et très rapidement en devient un bon instrumentiste, sans leçons, à la stupéfaction de ses professeurs. Howard raconte qu’il existait une hiérarchie entre les «instruits» en haut et les «autodidactes» en bas dans les formations scolaires, et que cela l’a toujours motivé, notamment pour trouver une manière d’étendre le registre vers l’aigu, ajoutant un octave au registre habituel (c’est-à-dire scolaire) dans les exercices. C’est de sa pratique sans limite imposée, de curieux, née de son imagination d’enfant qu’est née l’idée d’en faire un instrument soliste et virtuose.
Howard Johnson, un tuba pressé © photo X by courtesy of www.hojotuba.comIl est stationné à Boston à la fin des années 1950 pour un engagement dans la Navy. C’est à Boston où il s’est installé qu’il apprend par sa mère l’existence de Tony Williams, le fils d’une des amies de sa mère dans l’Ohio, un jeune batteur âgé de 14 ans: «La première chose que j’ai notée, c’est qu’il n’était plus un gamin et plus qu’un cool cat.» A Boston, lors du passage du John Coltrane Quartet, il fait la connaissance d’Eric Dolphy qui s’était joint au quartet, à qui il se confie sur ses projets. Cinq jours plus tard, Howard part à New York sur les conseils d’Eric Dolphy. Il y rencontre Pharoah Sanders et, en faisant le tour des clubs avec son tuba, il se joint à Roland Kirk et Carla Bley. En 1964, quand Charles Mingus cherche un tuba pour remplacer Red Callender lors d’un engagement au Birdland, Howard se propose, introduit par Jaki Byard qu’il a croisé à Boston. New York lui permet ainsi de rencontrer tous les musiciens qu’il admirait: Thelonious Monk, John Coltrane et bien d’autres. C’est à New York que Gil Evans le remarque et l’engage pour une très longue et fructueuse collaboration (cf. discographie). Le parcours artistique d’Howard Johnson est dès lors une suite de rencontres de haut niveau comme on peut le suivre dans son abondante discographie en sideman, la spécificité et l’étendue de ses instruments ajoutées à ses talents d’arrangeur et d’instrumentiste sont à l’origine d’une carrière artistique bien remplie, d’une intensité rare.
Howard Johnson a été en effet sur l’un de ses instruments, le tuba, un instrument qu’on rattachait essentiellement au jazz traditionnel, l’un des codificateurs du jazz, sans doute le principal, d’une expression renouvelée et donc d’une nouvelle approche et vie de l’instrument. Il en fait non seulement l’instrument de soutien rythmique puissant qui précéda la contrebasse dans le développement du jazz, poursuivant ainsi la grande tradition du jazz, celle de New Orleans (marching bands), mais, par ses recherches nombreuses sur le plan technique, instrumental et du répertoire, il en a fait un instrument soliste, leader, écrivant des arrangements pour plusieurs tubas au sein de son groupe Gravity, organisant au sein même des groupes auxquels il participait, ces voix graves, suggérant, apportant, quand le leader le souhaitait, un complément d’écriture, d'arrangements souvent apprécié dans le jazz, car c’est la tradition, mais aussi dans d’autres musiques.
Ici, on peut relater une de ses rencontres hors jazz sur laquelle Howard s’attardait en raison de la notoriété de la rencontre. John Lennon a ainsi fait appel à lui dans deux albums en 1974 et 1980 (cf. discographie), dont le très vendu (en raison de la disparition de John Lennon) Double Fantasy et, selon le récit d’Howard, les deux mondes, jazz et rock, présentaient une approche assez différente de la musique. La réunion des musiciens étant très désorganisée, Howard Johnson proposa pour une meilleure gestion des séances de structurer la rencontre, d’arranger certaines parties, et John Lennon accepta avec reconnaissance. John Lennon proposa de créditer Howard, et si pour la plupart des thèmes, Howard refusa, il demanda spontanément à être crédité d’un thème sur lequel il pensait devoir l’être. La gestion des droits d’auteur et des affaires de John Lennon étant dans une période conflictuelle, le musicien anglais s’y engagea quand il aurait réglé ses affaires, pour éviter à Howard d’être embarqué dans une tourmente juridique. Howard accepta la parole de John avec qui il entretenait une relation de confiance, et auquel il proposait certains musiciens découverts ça et là pour une future tournée autour de l’album Double Fantasy quand John Lennon fut assassiné. Toujours dans les années 1970, Howard avait participé à un groupe rock, The Band, dont les cuivres étaient placés sous la houlette d’Allen Toussaint. Les concerts-événements de ce groupe, auquel s’est joint parfois Bob Dylan, ont donné lieu à des enregistrements dont le dernier –le concert d’adieu le 25 novembre 1976– The Last Waltz voit Howard diriger la section de cuivres. Le concert a été filmé et immortalisé par Martin Scorcese dans un documentaire sorti en 1978. C’est également à partir des années 1970 qu’Howard Johnson a fait partie, en tant que membre fondateur, du groupe du show télévisé Saturday Night Live, à l’invitation d’Howard Shore, le directeur musical. Pendant cinq ans environ, de 1975 à 1980, il a aussi contribué au show, apparaissant avec son baryton et son sourire éclatant dans des petits sketches.Mais au-delà de ces compléments de parcours, c'est bien dans le jazz que se fait l'essentiel de l'œuvre d’Howard Johnson. En initiant un développement inattendu, notamment en soliste, pour un instrument aussi imposant que le tuba, il a suscité de nombreuses vocations chez les instrumentistes et exercé un grand attrait pour cette sonorité de la part de nombreux arrangeurs et leaders de big bands ou moyennes formations, et non des moindres, qui l’ont régulièrement invité pour enregistrer ou pour des remplacements, dans le jazz (Duke Ellington, Charles Mingus, Carla Bley, Gil Evans, George Gruntz, McCoy Tyner Big Band…).Howard Johnson & Gravity - debout: Earl McIntyre, Nedra Johnson (la fille d'Howard), Bob Stewart Assis: Dave Bargeron, Howard Johnson, Joe Daley © photo X by courtesy of www.hojotuba.com
Il a également suscité de nombreux engagements, offrant aussi une ouverture inimaginable à tous les adeptes de l’instrument, qu’il a même fédérés dans son groupe Gravity réunissant des tubistes, mais aussi à l’occasion d’enregistrements sous le nom d’autres leaders. Il a d’ailleurs régulièrement été engagé comme sideman avec une partie de ses confrères tubistes pour des ensembles de tubas auxquels il a donné vie par une écriture musicale très recherchée, conférant à un instrument aussi grave et lourd, une légèreté, un swing et un lyrisme étonnants. On peut le constater dans ses interprétations en soliste leader de thèmes comme «Fly With the Wind» de McCoy Tyner dans son dernier opus malheureusement bien nommé Testimony, une splendide relecture du thème du pianiste disparu lui aussi en 2020, ou dans le «’Round Midnight» de son premier enregistrement Gravity!!!. Il étend aussi considérablement le registre de l’instrument, du grave de la tradition à l’aigu au point d’être baptisé le «Dizzy Gillespie du tuba» par Bob Stewart, son confrère tubiste de grand talent.
Howard Johnson au saxophone baryton © photo X by courtesy of www.hojotuba.com
Même s’il était aussi un remarquable saxophoniste baryton, qui lui valut un nombre incalculable d’engagements, et qui remplaça ponctuellement Harry Carney chez Duke Ellington, il est véritablement le chef de fil d’une extension de l’utilisation du tuba dans le jazz en dehors des marching bands, dans un registre mainstream, bebop ou free. Ses qualités exceptionnelles d’instrumentistes et sa polyvalence aux saxophones en général et au baryton surtout, clarinette basse, bugle, lui ont valu de s’exprimer dans toutes les dimensions du jazz, y compris le blues en tant que partie de l’expression afro-américaine, avec une continuité et une intégrité réelles, démentant par là les pseudos révolutions ou ruptures qui seraient intervenues dans l’expression musicale afro-américaine, selon la critique générationnelle ou selon les découpages de modes ou de styles imposés par l’industrie de la musique.
Taj Mahal, c'est une longue fidélité qui commence sur le plan discographique en 1968 et se poursuit tout au long de leur vie, avec une présence réciproque sur les albums de Taj Mahal et d’Howard, jusqu’à Right Now! en 1997. Muddy Waters, B.B. King, attestent de l’enracinement d’Howard dans le blues au même titre que la très longue collaboration (à partir de 1965 jusqu’à 1996, cf. discographie, une quinzaine d’albums) avec Hank Crawford, le directeur musical de Ray Charles, qui a déroulé une réelle carrière de leader et une respectable œuvre discographique.
Plus, en raison même de son excellence instrumentale et de la rareté relative de musiciens de haut niveau sur un instrument aussi imposant, Howard Johnson a été largement sollicité dans le jazz dans toutes ses dimensions et hors du jazz pour la particularité de ses apports, pour la couleur sonore, la pulsation profonde et sans doute un professionnalisme sans faille sur le plan musical. Il est même probable qu’il a été si sollicité hors du jazz qu’il est aujourd’hui impossible de recenser toutes ses interventions dans le monde musical, enregistrées ou non. L’intensité de sa carrière a peu d’équivalent.
Pour Howard Johnson, on pourrait faire beaucoup d’analogies dans l’histoire du jazz avec des musiciens qui ont donné vie ou réinventé leur instrument, et pour le tuba, il ne fait aucun doute qu’Howard Johnson est un des pères fondateurs, même s’il n’appartient pas à la première génération des tubistes du jazz, au même titre que Dizzy Gillespie ou Charlie Parker pour leur instrument. La force d’Howard Johnson est cette incroyable musicalité, un vrai lyrisme, lié à cette présence des racines (swing et blues , «Working Hard for the Joneses» dans son dernier opus en leader, un blues avec un magnifique chorus d’Howard Johnson), à ses qualités d’écriture, de compositeur, d’arrangeur. Il était un musicien fort apprécié de ses pairs si on en juge par l’ampleur des sollicitations qui se lit dans une discographie de sideman hors du commun.
Sa carrière de leader, comme pour les bassistes, batteurs, semble quelque peu réduite sur le plan des enregistrements, quatre seulement sous son nom, et rend mal compte de sa présence sur scène. On le sait, en jazz, la notion de leader est réductrice, tant les musiciens de premier plan comme Howard Johnson sont déterminants dans le rendu global, dans le cours de la musique. La musique d’Hank Crawford, de Charles Mingus, Carla Bley, George Gruntz, Gil Evans, Taj Mahal et de la plupart de ses «leaders» ne serait pas aussi riche sans sa présence.
Des artistes comme Howard Johnson sont des coleaders de fait et, par leur compétence et leur implication, des «indispensables» pour les leaders officiels des séances. Howard Johnson est un leader naturel de cette musique. La discographie d’Howard Johnson est ainsi en sideman comme en leader une suite d’enregistrements de haut niveau. Howard Johnson a aussi la particularité d’avoir accompagné pour des enregistrements en grande ou petite formation avec la presque totalité de ses contemporains artistes de jazz: Miles Davis, Freddie Hubbard, le Thad Jones/Mel Lewis Orchestra, Hank Mobley, Archie Shepp, Gerald Wilson, Andrew Hill, Pharoah Sanders, Roland Kirk, Jimmy Owens (il était sur son dernier disque en 2011), Johnny Coles, Roswell Rudd, Sam Rivers, Gato Barbieri, Bob Moses, David Sanborn, Frank Strozier, Clifford Jordan, Stanley Cowell, Charles Tolliver, The Heath Brothers (plusieurs enregistrements), Jon Faddis, David Fathead Newman, Warren Smith, Jack DeJohnette, McCoy Tyner, Joe Pass, Lou Rawls, Kenny Washington, Bob Cranshaw, Ray Anderson, John Scofield, J. J. Johnson, Charlie Haden, Kevin Mahogany, Catherine Russell, Tom Harrell, la liste est interminable…
La discographie qui suit ce texte permet de suivre le déroulement de ces rencontres, année après année, et de rêver de l’intensité créative, de l’engagement d’Howard Johnson dans son œuvre et de sa portée collective comme on l’a déjà dit en 2020 pour Jimmy Heath, Ellis Marsalis Jr., Freddy Cole, Stanley Cowell… Malgré sa dimension imposante, elle ne donne qu’une partie de l’œuvre d’Howard Johnson, car en dehors de sa production artistique enregistrée, Howard était aussi un homme de scène (il a tourné dans le monde), un pédagogue, un Messenger, un de ceux qui non seulement ont reçu un grand héritage, celui du jazz, et l’ont fait fructifier en produisant le meilleur du jazz, mais l’ont aussi transmis aux plus jeunes générations avec toutes les valeurs de la vie, au quotidien, que le jazz suppose dans sa pratique, pour permettre une expression authentique et profonde. Sa dernière pensée a d’ailleurs été pour son programme pédagogique autour du tuba à l’Université d’Etat de Pennsylvanie.
Howard Johnson a aussi participé à quelques bandes-son pour le cinéma, notamment dans quelques films de Spike Lee le plus souvent en rapport avec le jazz et l'Afro-Amérique: dans ses collaborations, les différentes sources mentionnent Cotton Club (Francis Ford Coppola, 1984), School Daze (Spike Lee, 1988), Mo' Better Blues (Spike Lee, 1990), Malcolm X (Spike Lee, 1992), Clockers (Spike Lee, 1995), Coast Guards (Andrew Davis, 2006), mais il est difficile de vérifier avec certitude sa participation car l'information est souvent incomplète quand le musicien n'est pas leader.
Howard Johnson & Gravity: Dave Bargeron, Joe Daley, Earl McIntyre, Howard Johnson, Nedra Johnson, Bob Stewart © photo X by courtesy of www.hojotuba.com
En 2017, Howard Johnson avait reçu le Hot House Award de meilleur musicien de jazz.
Howard Johnson laisse dans le deuil son amie de longue date, Nancy Olewine qui a annoncé son décès, une fille, chanteuse, multi-instrumentiste, auteur et compositrice, Nedra Johnson, et deux sœurs, Teri et Connie. Jazz Hot partage leur peine. Howard avait perdu son fils David Johnson en 2011.
Howard Johnson avait demandé qu’à son décès, plutôt que des fleurs, des dons soient adressés au Howard Johnson Tuba Jazz Program Fund à Penn State, l’Université d’Etat de Pensylvanie (lien ci-dessous).
SOURCES
• BLOG http://www.hojotuba.com/blog
• Howard Johnson Tuba Jazz Program Fund in the College of Arts and Architecture (Penn State University) |
DISCOGRAPHIE
Leader-coleader CD 1994. Howard Johnson’s Nubia, Arrival: A Pharoah Sanders Tribute, Verve 523 985-2 CD 1995. Howard Johnson & Gravity Gravity!!!, Verve/Motor 531 021-2 CD 1996. Howard Johnson & Gravity feat. Taj Mahal, Right Now!, Verve 314 537 801-2 CD 2017. Howard Johnson & Gravity, Testimony, Tuscarora 17001
Sideman
LP 1964. New Music-Second Wave, Savoy 2235 (2 titres avec Bill Dixon Septet+autres artistes) LP 1965. Charles Mingus, Music Written for Monterey, 1965: Not Heard, Played in Its Entirety at UCLA, Vol.1/2, Jazz Workshop 0015/0014 LP 1965. Charlie Mingus-Cecil Taylor, Ozone 19 (2 titres) LP 1965. Hank Crawford, Dig These Blues, Atlantic 1436
LP 1966. Hank Crawford, After Hours, Atlantic 1455
LP 1966. Archie Shepp, Mama Too Tight, Impulse! AS 9134 LP 1966. Hank Mobley, A Slice of the Top, Blue Note LT 995 LP 1966. Hank Crawford, Mr. Blues, Atlantic 1470
LP 1967. Bob Thiele…New Happy Times Orchestra/Gábor Szabó, Light My Fire, Impulse! AS 9159
LP 1967. Gerald Wilson, Live and Swinging, Pacific Jazz 10118 CD 1967. Gary Burton, A Genuine Tong Funeral, RCA 74321192552 LP 1967. Freddie Hubbard, High Blues Pressure, Atlantic 1501
LP 1967. McCoy Tyner, Tender Moments, Blue Note 84275
CD 1968. Miles Davis/Gil Evans, The Complete Columbia Studio Recordings, Columbia CXK 67397 (coffret sur plusieurs années) LP 1968. Tamiko Jones, I'll Be Anything for You, A&M 3011
CD 1969. Andrew Hill, Passing Ships, Blue Note 7243 5 90417 2
LP 1969. Pharoah Sanders, Izipho Zam (My Gifts), Strata-East 1973-3
LP 1970. Big Black, Elements of Now, UNI 73018
LP 1970. Leon Thomas, The Leon Thomas Album, Flying Dutchman 132 LP 1970. Roland Kirk & The Vibration Society, Rashaan Rashaan, Atlantic 1575 LP 1970. Thad Jones/Mel Lewis Orchestra, Consummation, Blue Note 84346 LP 1970. Jimmy Owens, No Escaping It!, Polydor 2425.031
LP 1970-71. Carla Bley/Paul Haines, Escalator Over the Hill, JCOA Records
LP 1971. Gil Evans, Where Flamingos Fly, Artists House 14 LP 1971. Johnny Coles, Katumbo, Dance, Mainstream 346 LP 1971. Charles Tolliver, Music Inc., Strata-East 1971
LP 1971. Charles Mingus, Let My Children Hear Music, Columbia 31039
LP 1971. Archie Shepp, Things Have Got to Change, Impulse! AS9212 LP 1971. Michel Portal, Splendid Yzlment, CBS 64567 LP 1971-72. The Band, Rock of Ages, Capitol 11045
LP 1972. Taj Mahal, The Real Thing, Columbia 30619
LP 1972. Taj Mahal, Happy Just to Be Like I Am, Columbia 30169 LP 1972. Taj Mahal, Recycling the Blues and Other Related Stuff, Columbia 31605 LP 1972. B.B. King, Guess Who, ABCX 759
LP 1972. Charles Mingus and Friends in Concert, Columbia 64975
LP 1972. Composers Workshop Ensemble, Warren Smith Ensemble, Strata-East 1972-3 LP 1972. Bill Evans/George Russell, Living Time, Columbia 31490 LP 1973. Robert Northern, Sound Awareness by Brother Ahh, Strata-East 1973-1
LP 1973. Gil Evans, Svengali, Atlantic 1643
LP 1973. Roswell Rudd and the Jazz Composer's Orchestra, Numatik Swing Band, JCOA 1007 LP 1973. Paul Butterfield's Better Days, It All Comes Back, Bearsville 2170 LP 1973–74. Carla Bley, Tropic Appetites, WATT/1 LP 1974. Gil Evans Orchestra Plays the Music of Jimi Hendrix, RCA 1-0667 LP 1974. Sam Rivers, Crystals, Impulse! ASD9286 LP 1974. Gato Barbieri, Chapter Three, Viva Emiliano Zapata, Impulse! AS9279
LP 1974. Composers Workshop Ensemble, (We've Been) Around, Strata-East 1974-22 LP 1975. Beaver Harris, The 360 Degree Music Experience: From Ragtime to No Time, 360Records 2001
LP 1975. Muddy Waters, The Muddy Waters Woodstock Album, Chess 60035 LP 1975. Gato Barbieri, Chapter Four, Alive in New York, Impulse! ASD9303
LP 1975. Jaco Pastorius, Epic/Legacy 494850
LP 1975. Gil Evans, There Comes a Time, RCA 1-1057 LP 1975. Bob Moses, Bittersuite in the Ozone, Mozown 001 LP 1975. Rickie Boger, Slow Down Baby, Muse 5084 LP 1975. Paul Butterfield, Put It in Your Ear, Bearsville 6960 LP 1975. David Sanborn, Taking Off, Warner Bros 2873
LP 1976. Buddy Rich and the Big Band Machine, Speak No Evil, RCA 1-1503
LP 1976. Roland Kirk, The Return of the 5000 Lb Man, Warner Bros 2918 LP 1976. Roland Kirk, Kirkatron, Warner Bros 2982 LP 1976. George Gruntz, The Band: Live at Schauspielhaus, Zürich, MPS 68100
LP 1976. Cathy Chamberlain, Rag 'n Roll Revue, Warner Bros. 3032 LP 1976. Frank Strozier Sextet, Remember Me, SteepleChase 1066
LP 1976. The Band, The Last Waltz, Warner Bros. 3WS-3146 (sur 2 titres)
LP 1977. Dexter Gordon, Sophisticated Giant, Columbia 34989
LP 1977. Clifford Jordan and His Band, Inward Fire, Muse 5128 LP 1977. Narada Michael Walden, I Cry, I Smile, Atlantic 3464 LP 1977. Levon Helm & the RCO All-Stars, ABC AA1017 LP 1977. Gil Evans, Priestess, Antilles 1010 LP 1977. Peter Herbolzheimer All Star Big Band, Jazz Gala 77 All Star Big Band, Telefunken 6.28438 LP 1977. Paula Lockheart With Peter Ecklund (and other friends), Flying Fish 045 LP 1977. Jess Roden, The Player not the Game, Island 9506
LP 1977-78. Quincy Jones, Sounds...and Stuff Like That!, A&M 4685
LP 1978. David Sanborn, Heart to Heart, Warner Bros 3198 LP 1978. The Heath Brothers, Passing Thru, Columbia 35573 LP 1978. The Gil Evans Orchestra, At the Royal Festival Hall, RCA 25209
LP 1978. Lloyd McNeill, Tori, Baobab 654 LP 1978. The George Gruntz Concert Jazz Band (CJB), MPS 15.531LP 1978. Hank Crawford-Calvin Newborne, Centerpiece, Buddah 5730 LP 1978. Jon Faddis, Good and Plenty, Buddah/Versatile 5727 LP 1978. Bob James, Touchdown, Columbia 36056
LP 1979. The Heath Brothers, In Motion, Columbia 35816
LP 1979. Archie Shepp, Tray of Silver, Denon YX-7806 LP 1979. Nick Mason, Fictitious Sports, Harvest 1C064-64216 LP 1979. Jan Akkerman, «3», Atlantic 50664 LP 1979. Paula Lockheart, It Ain't the End of the World, Flying Fish 213 LP 1980. John Lennon/Yoko Ono, Double Fantasy, Geffen Records 2001 LP 1980. Mike Mandel, Utopia Parkway, Vanguard/Freestyle 79437 LP 1980. Edward Vesala, Heavy Life, Leo 009 LP 1980. Terumasa Hino, Daydream, Vic/Flying Fish 28003 LP 1981. Jaco Pastorius, Word of Mouth, Warner Bros. 3535
LP 1981. Muhal Richard Abrams, Blues for Ever, Black Saint 0061
CD 1981. The Gil Evans Orchestra, Lunar Eclipse, New Tone 6711 CD 1981-84-87-88-90-95. George Gruntz: The Band: Sins'n Wins'n Funs, TCB 96602 LP 1982. George Gruntz CJB, Live 82, Amiga 8 55 998 LP 1982. David Fathead Newman, Still Hard Times, Muse 5283 LP 1982. Bob Moses, When Elephants Dream of Music, Gramavision 18-8203-1
LP 1982. Warren Smith & the Composers Workshop Ensemble, Cricket Song Poem, Miff Music Company 1006 LP 1982. Hank Crawford, Midnight Ramble, Milestone 9112LP 1982. Muhal Richard Abrams, Rejoicing With the Light, Black Saint 0071 CD 1982. Chet Baker, But Not for Me, Stash 584-Random Chance 10 LP 1983. George Gruntz CJB, Theatre, ECM 1265
LP 1983. Bob Moses Visit With the Great Spirit, Gramavision 18-8307-1LP 1983. Hank Crawford, Indigo Blue, Milestone 9119 LP 1983. Bratislava Jazz Days ’83, Jack DeJohnette Special Edition, Opus 9115-1536/37 (un titre) LP 1983. Kim Shaw & Marlon Cowings, Inside, Good Guise 802 LP 1984. Hank Crawford, Down on the Deuce, Milestone 9129 LP 1984. Gil Evans & the Monday Night Orchestra, Live at Sweet Basil, Gramavision 18-8610-1 LP 1984. Gil Evans & the Monday Night Orchestra, Live at Sweet Basil Vol. 2, Electric Bird 6421-2
LP 1984. Jack DeJohnette Special Edition, Album Album, ECM 1280
LP 1985. Hank Crawford, Roudhouse Symphony, Milestone 9140 LP 1985. Franco Ambrosetti, Tentets, Enja 4096 LP 1985. Steve Weisberg, I Can't Stand Another Night Alone (in Bed With You), Xtra Watt XW/1 CD 1985. Jimmy Heath, New Picture, Landmark 1506-2
LP 1986. Bob Moses, The Story of Moses, Gramavision 18-8703-1
LP 1986. Hank Crawford, Mr. Chips, Milestone 9149 CD 1986. Renee Manning, Ken 022 CD 1987. George Gruntz CJB, Happening Now!, Hat ART 6008 CD 1987. Roy Okutani, Where Were You?, GM 3012 CD 1987. Lenny Pickett With the Borneo Horns, Carthage 7001 CD 1988. Inga Rumpf With the NDR Big Band, It's a Man's World, Extra 800860 CD 1988. McCoy Tyner Big Band, Uptown/Downtown, Milestone 9167 CD 1988-95. NDR Big Band, 50 Years: Bravissimo, ACT 9232-2
CD 1989. George Gruntz CJB, First Prize, Enja R2 79606 CD 1989. Rory Block, I've Got a Rock in My Sock, Rounder 3097 CD 1989. Abdullah Ibrahim, African River, Enja 6018-2 CD 1989. Erica Lindsay, Dreamer, Candid 79040 CD 1989. Chris Hunter and his Orchestra, Scarborough fair, Paddle Wheel KICJ-5
CD 1989. Lou Rawls, At Last, Blue Note 8 28979-2
CD 1990. Lou Rawls, It's Supposed to Be Fun, Blue Note 7 93841-2 CD 1990. Hank Crawford, Groove Master, Milestone 9182-2 CD 1990. Hank Crawford, South Central, Milestone 9201-2 CD 1990. Wolfgang Schlüter with the NDR Big Band, Good Vibrations, Extra 11522 CD 1990. Bebop and Beyond, Plays Thelonious Monk, Blue Moon R2-79154 CD 1990. Pete Levin, Party in the Basement, Gramavision R2-79456 CD 1990-92. Joe Pass in Hamburg With the NDR Bigband & Radio Philharmonic Hannover, ACT 9100-2
CD 1991. Miles Davis, Miles & Quincy Live at Montreux, Warner Bros. 9362-45221-2
CD 1991. George Gruntz CJB, Blues 'n' Dues et Cetera, Enja 6072-2 CD 1991. McCoy Tyner Big Band, The Turning Point, Verve 513573-2 CD 1992. George Gruntz CJB, Cosmopolitan Greetings, MGB 9203
CD 1992. George Gruntz CJB, Beyond Another Wall, TCB 94102 CD 1992. Jazz Baltica Ensemble & David Murray, Jazz Baltica '92, GOWI 05 CD 1993. Taj Mahal, An Evening of Acoustic Music, T and M 004 CD 1993. Rolf Kühn With the NDR Big Band, Big Band Connection, Miramar 23060-2
CD 1994. Ray Anderson Big Band Record/the George Gruntz CJB, Gramavision R2 79497
CD 1994. Pee Wee Ellis, Sepia Tonality, Minor Music 801040 CD 1994. Juxoli, Pannon Jazz/Classic 1009 CD 1995. Terence Blanchard, No More Packing, Columbia 67440 CD 1995. Denise Jannah, I Was Born in Love With You, Blue Note 7 833390-2 CD 1995. John Scofield, Groove Elation!, Blue Note 8 32801-2
CD 1996. Hank Crawford, Tight, Milestone 9259-2
CD 1996. The Band, High on the Hog, Pyramid 7243 8 37382 2
CD 1996. Barbara Dennerlein, Junkando, Verve 537 122-2 CD 1996. John Scofield, Quiet, Verve 533 185-2 CD 1996. John Clark, I Will, Postcards 1016
CD 1997. T. S. Monk, Monk on Monk, N2K Encoded Music 10017
CD 1997. Kevin Mahogany, Big Band, Mahogany Jazz 54675 CD 1997. Teri Thornton, I'll Be Easy to Find, Verve 547755-2 CD 1997. Bernard Purdie's Soul to Jazz II, ACT 9252-3 CD 1998. Geoff Muldaur, The Secret Handshake, Hightone 809 CD 1998. LaMont Johnson, 242E.-3RD., Masterscores 9806R17 CD 1998. George Schuller, Jigsaw, 482 Music 482-1026 CD 1999. Peter Ecklund, Gigs: Reminiscing in Music, Arbors 19230 CD 1999. Gary Wittner, Roadway, Invisible Music 2014 CD 2001. A Great Night in Harlem, Playboy Jazz 7505 (1 titre) CD 2001. Mike Gibbs, Nonsequence, Provocateur 1027 CD 2001. Rosi Hertlein, Two letters I'll Keep, CIMP 244 CD 2003. Tom Harrell Big Band, Wise Children, Bluebird 53016-2
CD 2003. Jean-Jacques Milteau, Blue 3rd, EmArcy 980749-5 CD 2003. Gary Wittner, Now We're Here, Invisible Music 2032 CD 2004. The George Gee Band, Settin' the Pace: The Music of Frank Foster, G Jazz 3567 CD 2004. Tim Postgate Hornband Feat. Howard Johnson, Guildwood Records 006 CD 2004. John Scofield, That's What I Say, Verve 0880534 CD 2005. George Gruntz, Tiger by the Tail, TCB 26702 CD 2005. David Fathead Newman, Cityscape, HighNote 7150
CD 2005. Mario Pavone, Deez to Blues, Playscape 50505
CD 2005. Charles Tolliver Big Band With Love, Blue Note-Mosaic 3639315-2 CD 2007. George Gruntz, Pourquoi pas? Why Not?, TCB 28922 CD 2007. Catherine Russell, Sentimental Streak, World Village 468075 CD 2007. Salim Washington, Strings, Cadence Jazz 1212 CD 2008. Eddie Allen, The Aggregation: Groove's Mood, DBCD 002 CD 2008. David Sanborn, Here and Gone, Decca 1767524/11152-02 CD 2008-09. Mike Ponella, G.W.B. Shuffle, M.A.P. 1001 CD 2009. Tim Postgate, Banjo Hockey, Black Hen Music 65 CD 2009. Catherine Russell, Inside This Heart of Mine, World Village 468092 CD 2010. George Gruntz, Matterhorn Matters, MGB Jazz 3 CD 2011. Jimmy Owens, The Monk Project, IPO Recordings 1022
* |
VIDEOGRAPHIE par Hélène Sportis
Howard Johnson en leader et coleader
• Chaîne Youtube Howard Johnson & Gravity
1996. Howard Johnson (tu,penny whistle,arr,prod),album Howard Johnson & Gravity – Gravity !!! (Verve), Dave Bargeron/Earl McIntyre/Joe Daley (euph,tu), George Wadenius (g), Paul Shaffer (kb), Bob Cranshaw/Melissa Slocum (b), Kenny Washington/Kenwood Dennard (dm), Victor See Yuen (perc), James Williams/Paul Shaffer/Raymond Chew (p), Bob Stewart/Carl Kleinsteuber/Marcus Rojas/Nedra Johnson/Tom Malone (tu), Studios Clinton Recording, New York, NY
1996. Howard Johnson (bs,tu,penny whistle,voc,arr), album Howard Johnson & Gravity Featuring Taj Mahal – Right Now! (Motor Music,Verve), Taj Mahal (voc), Dave Bargeron/Earl McIntyre/Bob Stewart/Carl Kleinsteuber (tu), Ray Chew (p,kb), James Cammack (b), Kenwood Dennard (dm), Manhattan Center Studios, New York, 1,2,3,5,9,10 décembre
2017. Howard Johnson (bs,tu,pennywhistle,voc,arr), album Howard Johnson & Gravity – Testimony (label Tuscarora, prod.Joseph Daley), Velvet Brown/Dave Bargeron/Earl McIntyre/Bob Stewart/Joe Exley (tu), Nedra Johnson/Butch Watson/CJ Wright/Mem Nahadr (voc), Carlton Holmes (p), Melissa Slocum (b), Buddy Williams (dm), MSR Studios (fermés le 30 juin 2016), New York
Howard Johnson en sideman
1965. Howard Johnson (tu), The Charles Mingus Jazz Workshop: Charles Mingus (b), Dannie Richmond (dm), Hobart Dotson/Jimmy Owens/Lonnie Hillyer (tp), Charles McPherson (as), Julius Watkins (frh), «Majonet», documentaire «Jazz: The Experimenters», tourné le 10 ou 19 septembre 1965 dans le Village Gate (Art D’Lugoff), New York, sans public, pour une émission présentée par Ralph Ellison et Martin Williams, PBS/WNET 13, dir. John J. Desmond, prod. Jerome Toobin, infos-source Library of Congress, disque Ozone 19 (Boris Rose/non commercial)
1965. Howard Johnson (tu), Charles Mingus – Music Written for Monterey 1965, Not Heard, Played in Its Entirety at UCLA (label Jazz Workshop), Royce Hall, University of California-Los Angeles, The Charles Mingus Jazz Workshop: Charles Mingus (b), Dannie Richmond (dm), Hobart Dotson/Jimmy Owens/Lonnie Hillyer (tp), Charles McPherson (as), Julius Watkins (frh), 25 septembre
1967. Howard Johnson (tu), album McCoy Tyner (p)-Tender Moments, Lee Morgan (tp), James Spaulding (as), Bob Northern (frh), Bennie Maupin (ts), Julian Priester (tb), Herbie Lewis (b), Joe Chambers (dm), Blue Note, Van Gelder Studio, Englewood Cliffs, NJ, 1er décembre https://www.youtube.com/watch?v=Mct0txLxw6Y https://www.youtube.com/watch?v=FCYCtsSG4BY https://www.youtube.com/watch?v=DUeita4AqBM https://www.youtube.com/watch?v=mGI7A3lovfk https://www.youtube.com/watch?v=n6UCndl-iR8 https://youtu.be/81N_em9eELg https://www.youtube.com/watch?v=BfN6DH3nX1Y
1969. Howard Johnson (tu), Pharoah Sanders (comp,s,perc), Sonny Fortune (as), Lonnie Liston Smith (p), Sonny Sherrock (g), Cecil McBee/Sirone (Norris Jones) (b), Nat Bettis/Tony Wylie (perc), Leon Thomas (voc,perc), Billy Hart/Majeed Shabazz/Chief Bey (dm), album Pharoah Sanders, Izipho Zam/My Gifts (label Strata-East 1973), TownSound Studios, Englewood, NJ, 14 janvier
1972. Howard Johnson (tu,bs), album Charles Mingus and Friends in Concert (Columbia), Charles Mingus (b,arr), Jon Faddis/Lonnie Hillyer/Lloyd Michaels/Eddie Preston (tp), Eddie Bert (btb), Richard Berg/Sharon Moe (frh), Robert Stewart (tu), James Moody (fl), Lee Konitz/Charles McPherson/Richie Perri (as), Gene Ammons/George Dorsey (ts), Bobby Jones (ts,cl), Gerry Mulligan (bs), John Foster/Randy Weston (p), Milt Hinton (b), Joe Chambers (dm), Dizzy Gillespie/Honi Gordon (voc), Bill Cosby (master of ceremonies), Sy Johnson (arr), Teo Macero (arr,lead), «Mingus Blues», «Live», «Us Is Two», «Us Is Two», «Honeysuckle Rose», «E.S.P.», «E's Flat ah's Flat to», «Ecclusiastics», «Ool-ya-koo», «Little Royal Suite», «Eclipse», Live at the Philharmonic Hall, Lincoln Center for the Performing Arts, New York, NY, 4 février
1973. Howard Johnson (!b!,tu), Gato Barbieri (ts,voc), Eddie Martinez (P,kb), Paul Metzke/Horacio «Isoca» Fumero (g), Portinho (dm), Ray Armando (Perc), Rome, RAITRE, ou plus sûrement 1974 (info Howard Johnson)
1975. Howard Johnson (s), Muddy Waters (voc,g), Paul Butterfield (hca), Levon Helm (b,dm,prod), Garth Hudson (acc,kb,s), Bob Margolin/Sammy Lawhorn(g), Fred Carter (g,b), "Pinetop" Perkins (p), The Muddy Waters Woodstock Album (label Chess-Geffen Records), «Caldonia», «Why Are People Like That», Studio «Turtle Creek» à Bearsville-Woodstock, NY, 6-7 février
1977. Howard Johnson (tu,bs), Dexter Gordon (ts,ss), Frank Wess (as,fl,picfl), Woody Show/Benny Bailey (tp,flh), Slide Hampton (arr)/Wayne Andre (tb), George Cables (p), Bobby Hutcherson (vib), Rufus Reid (b), Victor Lewis (dm), album Dexter Gordon – Sophisticated Giant (label CBS, Columbia), Studios Sound Ideas, New York, NY 21-22 juin
1977. Howard Johnson (tu), Clifford Jordan/Pat Patrick (ts,fl), Dizzy Reese (tp), Jimmy Ponder (g), Muhal Richard Abrams (p), Richard Davis (b), Grover Everette/Louis Hayes (dm), Azzedine Weston (cga), album Clifford Jordan, Inward Fire (label Muse Records), Studios CI Recording, New York, NY, 5 avril
1982. Howard Johnson (bs), David "Fathead" Newman (as,ss,ts,fl), album-titre Still Hard Times (label Muse Records), Charlie Miller (tp), Hank Crawford (as,pas sur ce titre), Walter Booker (b), Jimmy Cobb (dm), Larry Willis (p), Steve Nelson (vib,pas sur ce titre)
1983. Howard Johnson (tu,bs), Gil Evans (p,lead), Gil Goldstein (kb), Mike Mainieri (vib), John Clark (frh), Randy Brecker/Lew Soloff/Benny Bailey/Ack van Rooyen (tp), Michael Brecker/Thomas Gruenwald (ts), Herb Geller (as), Tom Malone/Jiggs Whigham/Hermann Breuer/Rudi Fuessers (tb), Dean Brown (g), Tim Landers (b), Billy Cobham (dm), « Stne Free », Live in Lugano, Suisse
1985. Howard Johnson (bs), Nick Brignola/Cecil Payne/Ronnie Cuber (bs), Junior Mance (p), Rufus Reid (b), Walter Bolden (dm), Ray Barretto (cga), Berlin, 1er novembre
1988. Howard Johnson (bcl,tu), Gunther Schuller (comp,lead,prod), Allan Chase (as), Matt Darriau (as,fl), Peter Cirelli (btb), Krista Smith (frh), Andy Gravish/Greg Hopkins/Roy Okutani (tp,flh), George Garzone (cl), George Garzone (ts), Dave Finucane (ts,bs,cl,bcl), Adam Kolker (ts,fl), Curtis Hasselbring/Rick Stepton (tb), Ben Sher (g), Dave Clark (b), George Schuller (dm), «Night Music», «Anthropology», album Gunther Schuller Featuring Orange Then Blue Special Guest Artist Howard Johnson, Jumpin' In The Future, (label GM Recordings)
1989. Howard Johnson, Taj Mahal (g,voc), Hiram Bullock (g), David Sanborn (s), «Cakewalk Into Town», Sunday Night Live/Night Music TV Series, épisode #2.5, Broadway Video Prod., NBC, New York, ©BetaGems, 28 octobre,
1990. Howard Johnson (bs), Hank Crawford (as,kb,arr,lead), Lou Marini (ts), Alan Rubin/Lew Soloff (tp), Melvin Sparks (g), Dr. John (p), Gloria Coleman (org), Wilbur Bascomb (b), Bernard Purdie (dm), album Hank Crawford, Groove Master (label Milestone), «Bluebird» (Charlie Parker), «Holy Moly» (Melvin Sparks), Giant Studios, New York, NY, Janvier et Mars https://www.youtube.com/watch?v=E1Ps1caSWuw
1990. Howard Johnson (tu), «Fly With the Wind», McCoy Tyner Big Band, Earl Gardner/Virgil Jones/Kamau Adilifu (tp), Frank Lacy/Clark Gayton (tb), John Clark (cor), Doug Harris/Joe Ford (ss, as, fl), John Stubblefield (ts), Avery Sharpe (b), Aaron Scott (dm), JazzFest Berlin, 20’51’’
2007. Howard Johnson (tu,bs,bcl), George Gruntz (p,arr,lead) Concert Jazz Band, Marvin Stamm/Alexander Sipiagin (tp,flh), Tatum Greenblatt/Jack Walrath (tp), Gary Valente/René Mosele (tb), Dave Bargeron (tb,euph), Earl McIntyre (btb), Chris Hunter (as,fl), Sal Giorgianni (as,ts,fl), Larry Schneider (ts,ss), Adrian Pflugshaupt (ts,ss,cl), Arie Volinez (b), Danny Gottlieb (dm), Estival Jazz Lugano, Suisse, 6 Juillet Howard Johnson en interview et en musique
c. 2012. Howard Johnson parle «tuba»…, ©The Woodbridge Channels
2013-2015. Howard Johnson raconte, chante Madame Buttelfly…, joue avec son ensemble Gravity à Harlem Meer-Central Park, New York, NY, juin 2013, ©Liner Note Legends janvier 2015
2014. Howard Johnson & Gravity: Velvet Brown/Dave Bargeron/Earl McIntyre/Joseph Daley/Bob Stewart (tu), Nedra Johnson (sa fille,voc), Carlton Holmes (kb), Melissa Slocum (b), Edward JT Lewis (dm), «Evolution» (Bob Nelloms), «Natural Woman»(Carol King), «Fly With the Wind» (McCoy Tyner), Little Black Lucille (Howard Johnson), «Working Hard for the Joneses» (Nedra Johnson), 11 janvier, The Bitter End, New York, Winter JazzFest, ©Scott Friedlander
2016. Howard Johnson, Brian Mitchell, Larry Campbell, Teresa Williams, Bob Weir, Lucinda Williams, Dr. John, Jay Collins, Erik Lawrence, Steven Bernstein, Jacob Silver, Jimmy Wieder, Clark Gayton, Shawn Pelton, Teddy Thompson, «Rag Mama Rag»,© «Front Row» Dave/Joey R Calderone, Lincoln Center, New York, 6 août |
|
|