Stanley CROUCH
Straight, no Chaser
A la recherche de l’authenticité comme
source de réflexion décapante et comme expérience de vie, Stanley Crouch a
abordé sans langue de bois, de nombreuses disciplines, toujours du point de vue
du citoyen conscient, du chroniqueur libre de parole, d’enseignant questionneur,
et s’est même parfois engagé pour revenir ensuite sur certaines prises de
positions: sans se mentir. De la poésie au jazz qu’il a porté notamment au
Lincoln Center, en passant par l’histoire politique, sociale et la critique
artistique, il a défriché sans relâche, pour comprendre l’humain, sans
mensonge, sans lâcheté, sans complaisance de modes, malmenant parfois son camp
dans son intransigeance sans concession. Sa quête insatiable d’approches décentrées
par rapport à la pensée unique, pseudo-bienveillante, convenue et consensuelle,
le montre corrosif, seul avec sa plume ou sa parole. Pourtant, son parcours et ses
rencontres nous montrent un penseur alternatif, issu de la communauté
afro-américaine en gestation issue du Mouvement pour les droits civiques, dans son
élan humaniste et universaliste, héritier des Lumières et de courants multiples
quelques fois en opposition frontale sur les enjeux, stratégies et actions, dès
l’assassinat d’Abraham Lincoln à la fin de la Civil War et des lois
ségrégationnistes qui ont suivi (1865-1876). Cette effervescence d’idées traduisait
les différents moyens envisagés face à un ordre injuste et injustifiable: sur
cet aspect précis, Stanley Crouch a largement contribué, aussi par ses excès en
tous sens, à maintenir un niveau exigeant, anti-simplificateur des débats, sur
la mémoire comme sur l’avenir via l’éducation. Comme en écho, cette année 2020
a vu les manifestations «Black Lives Matter» reprendre suite à l’assassinat de
George Floyd, et dans le même temps, elle n’en finit plus de faucher les vies
d’artistes, activistes, penseurs historiques, ou simples manifestants et citoyens, réduisant drastiquement les champs
de la fermentation humaine libre, la simplifiant à l’extrême, comme si le
soi-disant progrès, tant vanté par les tenants de la croissance toute puissante,
s’était évaporé par enchantement au moment d’être utile pour défendre ce qui
fait la civilisation: l’expression et l’art, deux organes vitaux du corps
social, étouffés et confinés faute d’investissement dans le progrès d’abord
humaniste, sans doute la dernière situation qui aura interpelé ce rhéteur
implacable.
Né le 14
décembre 1945, à Los Angeles, CA, entre une grande sœur et un petit frère, Stanley
Crouch démarre sa vie à la fin d’une guerre de tous les superlatifs, dans la
ville mythique du cinéma, un art devenu industrie de consommation de masse dans un Etat faisant figure de progressiste comparé aux Etats historiques et
hystériques du Sud de la première puissance mondiale, enferrée dans les
problèmes d’égalité des droits. Dès l’enfance, l’histoire et les histoires le
passionnent, celles d’Ernest Hemingway comme celles de sa mère qui lui parle du
jazz à Kansas City, de l’accueil de Duke Ellington à la gare de Los Angeles
avec ses copines quand elle était gamine, alors qu’elle élève seule trois
enfants en faisant des ménages et leur apprend à lire et écrire pour qu’ils
partent avec toutes leurs chances. Duke Ellington et Charlie Parker seront ses phares
toute sa vie. Bien que souvent au domicile pour des problèmes d’asthme qui
favorisent ses lectures, il créé et anime un club de jazz dans son lycée. Il ne
rencontrera son père qu’en 1957, un père qui a fait de la prison pour
escroqueries et qui se drogue. Il lit tout et sort diplômé de la Thomas Jefferson
High School.
En 1963, c’est le Mouvement des droits civiques qui lui tient
lieu d’université au sein du SNCC, le comité des étudiants non-violents, et les
émeutes de Watts en 1965 sont un nouveau champ expérimental de réflexion
politique grandeur nature; il fait partie jusqu’en 1967 de la troupe du Studio
Watts Workshop (aussi nommée Watts Repertory Theatre Company), fondée et animée par Jayne
Cortez, récemment divorcée d’Ornette Coleman.
En 1966, Stanley se met à la
batterie avec Bobby Bradford (tp, 1934), écrit de la poésie, travaille sur des
projets éducatifs et artistiques et, sans même avoir terminé de diplôme
universitaire, il devient enseignant en poésie (en 1968, année de l’assassinat
du Dr. Martin Luther King, Jr.), de théâtre activiste, de littérature (1969) à Pitzer
et Pomona College, et au Black Studies Center, tous trois situés à Claremont,
CA.
Puis commence l’expérience Black
Music Infinity avec David Murray, Arthur Blythe, James Newton et Mark
Dresser au début des années 1970. Son premier recueil de poésie sort en 1972
sous le titre Ain't No Ambulances for No
Nigguhs Tonight, en mémoire des émeutes de Watts.
En 1975, il déménage à
New York avec sa compagne Samerna Scott, une étudiante de Pomona, mais, après la
naissance de leur fille, elles repartent en Californie. Puis il joue avec David
Murray (ts, bcl, 1955), son cadet de dix ans qu’il a connu à Pomona et avec
lequel il partage, dans l’East Village, un loft au-dessus du Tin Palace, un club de jazz
d’avant-garde où il fait quelques temps la programmation avec notamment Henry Threadgill,
James Blood Ulmer, Olu Dara mais aussi avec des aînés: George
Coleman, Clifford Jordan et Barry Harris. A son arrivée à New York, la ville a terminé la construction du Lincoln Center (1962-1969) et reconfiguré son nouveau quartier chic
environnant, sur les décombres de l’ancien quartier ghettoïsé de San Juan Hill,
terre fertile en jazz où, entre autres musiciens, Thelonious Monk a grandi,
vécu et s’est marié.
L’année où Wynton Marsalis intègre Juilliard à New York, en
1979, Stanley abandonne publiquement le Black Nationalism
à sa
victimisation et son racisme séparatiste refusant une identité prédéterminée
réduite au choix du martyre, selon ce qu’il en pense maintenant. 1980, son
jeune frère blessé par balle, décède; il devient rédacteur en chef au Village
Voice et écrit en parallèle des essais politico-culturels. Il se rapproche de
Ralph Ellison (écrivain, 1913-1994, Homme
Invisible, pour qui chantes-tu? 1952) et Albert Murray (1916-2013, écrivain, ami de Duke
Ellington, qui a co-écrit, avec Count Basie, Good Morning Blues, son autobiographie) tous deux très impliqués et parties
prenantes dans la vie du jazz.
1987, Stanley Crouch devient consultant
artistique pour Jazz at Lincoln Center,
renforçant encore son lien avec Wynton
Marsalis; il est licencié du Village Voice en 1988 à la suite d’une bagarre
avec un confrère, et il publie Notes of a Hanging
Judge: Essays and Reviews, 1979-1989, une série d’articles politico-culturels
vifs, en 1990.
En 1991, il enregistre avec David Murray et Fred Hopkins (b) Live at the Peace Church chez Danola
Records. Il met en place un concert en l’honneur de Dewey Redman (ts, cl,
1931-2006), un proche d’Ornette Coleman, au Lincoln Center, Dewey’s Circle en 1992, et démarre une série de vidéos avec Charlie
Rose sur ce qu’est le jazz qui durera de 1992 à 2016 (voir vidéos ci-après); cette même
année, grâce à sa notoriété, il obtient une bourse de la MacArthur Foundation
pour ses travaux en musicologie et ethnomusicologie. Il se marie en 1994 avec
la sculptrice Gloria Nixon, et ils vivent dans un premier temps non loin du
Village Vanguard, à Greenwich, puis partent ensuite à Brooklyn. Afin de recaler
le jazz sur ses fondamentaux blues-gospel-swing, dans sa mission de quête
d’authenticité, les deux amis de JALC mettent en place le programme Essentially Ellington High School Jazz Band
Competition & Festival in New York City, qui démarre en 1995 à New
York, et qui s’est étendu depuis 25 ans à 4000 lycées aux Etats-Unis, Canada, Australie, Cuba, Japon, Espagne,
Ecosse, intégrant à partir de 2008 d’autres
musiciens dans le programme que le Duke: Benny
Carter, Mary Lou Williams, Count Basie, Dizzy Gillespie.
1992.
Stanley Crouch, Wynton Marsalis, Marcus Roberts, Charlie Rose,
Thirteen/WNET/Learning Channel, 9 septembre
© captures d'écran YouTube
Stanley
Crouch écrit des articles pour The New
Republic, The New York Daily News, The
New Yorker, Esquire, Harper’s Magazine, JazzTimes dont il est licencié en
2003 pour une chronique jugée «politiquement incorrecte», traduisez
insuffisamment consensuelle. Il écrit son premier roman Don't the Moon Look Lonesome: A Novel in Blues and Swing
en 2000.
En 2001, le documentaire Jazz (10 épisodes de 110 min.) de Ken
Burns est le point de départ d’une collaboration tripartite avec Wynton
Marsalis sur l’histoire américaine: Civil
War (1990, 9 épisodes de 70 min., série remasterisée en DVD en 2002), Unforgivable Blackness: The Rise and Fall of
Jack Johnson (2004, 214 min.). Pour mémoire, Wynton Marsalis, seul, fait également
pour Ken Burns la musique de The War
(2007, 7 épisodes de 120 mn chacun environ) et a donné l’année dernière une
série de concerts du Jazz at Lincoln Center Orchestra pour présenter la dernière série du réalisateur: Country Music, sortie en 2019 (7
épisodes de 120 à 150 min.).
En 2004, Stanley travaille sur Miles Electric: A Different Kind of Blue,
un documentaire de Murray Lerner (87 min., USA). Le nombre de ses participations
dans les productions audio-visuelles est impressionnant (voir filmographie).
A
l’instar de James Baldwin, Stanley Crouch était un amateur éclairé de
cinéma, entre autres de westerns fordiens et de films classiques et, comme lui,
très impliqué et persuadé de la nécessité d’éduquer les jeunes, seule planche
de salut dans un monde qui ne fait pas de cadeaux et où ce fondement de la
démocratie est le préalable à la paix et la justice. Ainsi, le jazz et son
enseignement étaient pour lui des pratiques et une expérience démocratiques,
par la complémentarité du respect de l’individu et de son implication sans
réserve au sein du collectif, permettant la dignité et l’imagination
instantanée par l’esthétique (au sens étymologique de perception profonde) et
la spiritualité.
En 2013, sa biographie Kansas
City Lightning: the Rise and Times of Charlie Parker, paraît. Il a
achevé ses missions essentielles: ré-enraciner le jazz dans sa culture,
développé les programmes éducatifs du Lincoln Center via l’Essentiel Ellington
et écrit sur Charlie Parker. Une vie rondement menée avec des objectifs et
centres d’intérêts qui n’ont guère varié depuis l’enfance.
En 2019,
déjà très affaibli, Stanley Crouch reçoit le Jazz Master pour la promotion du
jazz du National Endowment for the Arts (voir vidéos).
Il décède au Calvary Hospital du Bronx,
NY, après dix ans de problèmes de santé, d’après les informations de Gloria
Nixon-Crouch.Hélène Sportis
VIDEOS
1977. David Murray & the Low Class Conspiracy, Butch
Morris (cor), Don Pullen (p), Fred
Hopkins (b), Stanley Crouch (dm),
«Flowers For Albert», Live at the Bimhuis, Amsterdam
https://www.youtube.com/watch?time_continue=1&v=vgf_IRNaXBA
1988. Audio, Discussion sur le film Bird, Stanley Crouch,
Gary Giddins, Ira Gitler, Dick Katz, Dan Morgenstern, Peter Watrous, Loren
Schoenberg (Senior Scholar at the National Jazz Museum in Harlem), 25 octobre
https://www.youtube.com/watch?v=_SYzCqp_DVQ
1988. Thelonious Monk: Straight, No Chaser, documentaire de
Charlotte Zwerin (production Clint Eastwood)
https://www.dailymotion.com/video/x11f2m
https://www.dailymotion.com/video/x11esj
https://www.dailymotion.com/video/x11ei1
1992. Stanley Crouch, Wynton Marsalis, Marcus Roberts,
Charlie Rose, Thirteen/WNET/Learning Channel, 9 septembre
https://www.youtube.com/watch?v=gpo56tzHsNg
https://wyntonmarsalis.org/videos/view/stanley-crouch-wynton-marsalis-marcus-roberts-explain-complexity-of-jazz
1993. Stanley Crouch, Charlie Rose, 1er novembre
https://charlierose.com/videos/1707
1996. Stanley Crouch, Brian Lamb, Booknotes, The
All-American Skin Game, or, The Decoy of Race, the Long and the Short of It,
1990-1994, Editeur Pantheon. The essays are about human life and American
democracy, race in U.S. culture, current cinema, feminism, and music. He uses
jazz as a metaphor for maintaining democratic morale in the industrial world, 9
avril/12 mai, C-Span
https://www.c-span.org/video/?71142-1/the-american-skin-game
1996. Stanley Crouch, On American Culture, PBS-Think Tank
with Ben Wattenberg, 28 novembre
https://www.youtube.com/watch?v=8vUm5GFpa0s
1996. Stanley Crouch, Future of US Culture, C-Span2, 16/28
décembre
https://www.c-span.org/video/?77364-1/future-us-culture
1998. Stanley Crouch, livre: Always in Pursuit: Fresh
American Perspectives, 1995-1997, C-Span2, 26 avril
https://www.c-span.org/video/?100505-1/always-pursuit
1999. Sweet and Lowdown (Accords & désaccords), Woody
Allen, 95 min., figurant non crédité
https://www.youtube.com/watch?v=M-kISlD2rdw
1999. Stanley Crouch: The Real Deal, Richard D. Heffner
(Rutgers University), PBS-Open Mind, 11 mars
https://www.pbs.org/video/the-open-mind-stanley-crouch-the-real-deal/
https://www.njtvonline.org/programs/the-open-mind/the-open-mind-stanley-crouch-the-real-deal/
https://video.kqed.org/video/the-open-mind-stanley-crouch-the-real-deal/
2000. Stanley Crouch, Wynton Marsalis, Robert O’Meally, The
Center for Jazz Studies, Columbia University NY, NY, On Louis Armstrong, 1er
février
https://wyntonmarsalis.org/news/entry/wynton-and-stanley-crouch-speaking-about-louis-armstrong
https://wyntonmarsalis.org/videos/view/the-artistry-of-pops-louis-armstrong-at-100
2000. Stanley Crouch, Charlie Rose
https://charlierose.com/video/player/28949?autoplay=true
2001. Jazz (documentaire Ken Burns, 2001), PBS America (détail
voir filmographie)
https://www.youtube.com/watch?v=hjw-w0it8as
2002. American Masters, documentaire TV, Ralph Ellison: An
American Journey, de Avon Kirkland et Elise Robertson
https://www.youtube.com/watch?v=a2us5LSZ728
2003. In Depth: Stanley Crouch, BookTV, C-Span2, 5 octobre
https://www.c-span.org/video/?178466-1/depth-stanley-crouch
2003. Stanley Crouch… More of the Real Deal, Richard D.
Heffner (Rutgers University), Open Mind, Columbia University NY, NY, 13
novembre
https://www.thirteen.org/programs/the-open-mind/the-open-mind-stanley-crouch-more-of-the-real-deal/
https://video.ket.org/video/the-open-mind-stanley-crouch-more-of-the-real-deal/
https://video.idahoptv.org/video/the-open-mind-stanley-crouch-more-of-the-real-deal/
2004. Unforgivable Blackness: The Rise and Fall of Jack
Johnson (documentaire Ken Burns, musique Wynton Marsalis)
https://www.youtube.com/watch?v=q0gRGoDchMU
2004. Miles Electric: A Different Kind of Blue, documentaire
de Murray Lerner, 87 min., USA
https://www.youtube.com/watch?v=hMYVvjoXf4o
2005. Soul Deep: The Story of Black Popular Music, série
documentaire BBC-TV, The Birth of Soul, de Deep Sehgal
https://www.youtube.com/watch?v=i9gzhDst918
https://www.youtube.com/watch?v=zfPMjlPm4x4
2005. September 11, 2003 : A Day in the Life of New York,
documentaire TV
https://vimeo.com/312182633
https://www.youtube.com/watch?v=qBpeSSJIXcQ
2006. Rap Sheet: Hip-Hop and the Cops, documentaire de Don
Sikorski
https://www.youtube.com/watch?v=boJyy58PeG0
2006. Black and Blue: Legends of the Hip-Hop Cop,
documentaire de Peter Spirer
https://www.youtube.com/watch?v=2ZSu0cF2tH4
2007. Stanley Crouch, Black Culture, Yosemite Hall, Center
for Healthy Communities of The California Endowment, Zocalo Public Square
Lecture Series, C-Span, 20 février
https://www.c-span.org/video/?196737-1/black-culture
2009. Stanley Crouch, Blues for Tomorrow, Washington and Lee
University in Lexington, Virginie, 27 janvier
https://www.youtube.com/watch?v=1iuwT1b48MU
2009. Why We Laugh: Black Comedians on Black Comedy,
documentaire de Robert Townsend
https://www.youtube.com/watch?v=WISx8Y7R8DE
https://www.dailymotion.com/video/xct5e6
2010. Cab Calloway, le dandy de Harlem, documentaire TV
Artline Films de Gail Levin et Jean-François Pitet
https://www.dailymotion.com/video/xkzoj2
2010. Stanley Crouch, Q&A, Brian lamb, C-Span, 18 avril
https://www.youtube.com/watch?v=tv0ingTSKYo
2012. Stanley Crouch est invité par Greil Marcus professeur
à la New School, NY, NY (https://www.newschool.edu/riggio/), dont le cours «Old Weird America: Music as
Democratic Speech», 12 septembre
https://www.youtube.com/watch?v=xaBViIKqpZU
2013. Stanley Crouch sur sa biographie Kansas City Lightning: The Rise and Times of Charlie Parker, PBS,
16 octobre
https://www.youtube.com/watch?v=Sbmz3slZgxI
https://www.pbs.org/newshour/show/stanley-crouch-recounts-rise-of-charlie-bird-parker
2013. Stanley Crouch, Todd Stoll, JALC Jazz Academy, On Duke
Ellington, 21 avril
https://www.youtube.com/watch?v=INKi4lyltWA
https://www.youtube.com/watch?v=vo36luNr_b4
https://www.youtube.com/watch?v=7XpGZ9jRJsE
2013. Stanley Crouch, Tom Piazza, The Center for Fiction,
About Charlie Parker
https://www.youtube.com/watch?v=Rdf9ZZC1ffw
https://www.youtube.com/watch?v=J2DHiDgBSw4
https://www.youtube.com/watch?v=Eh1scnS0yGs
2014. Sonny Rollins Beyond the Notes, Documentaire de Dick
Fontaine
https://vimeo.com/73158444
2015. Mary Lou Williams: The Lady Who Swings the Band,
documentaire de Carol Bash
https://www.youtube.com/watch?v=wK23-NAk8DI
2015. What Happened, Miss Simone?, documentaire de Liz
Garbus
https://www.dailymotion.com/video/x2onmn7
2016. Stanley Crouch et Charlie Rose, 17 avril
https://charlierose.com/video/player/1707?autoplay=false
2019. American Masters, documentaire PBS TV, Miles Davis:
Birth of the Cool de Stanley Nelson
https://www.youtube.com/watch?v=bjXzYu_0B1s
https://www.youtube.com/watch?v=34r017yYNa0
https://www.youtube.com/watch?v=H7tn4yIyOAs
2019. Stanley Crouch, National Endowment for the Arts Jazz
Master
«Merci beaucoup pour ce prix, merci pour tout le temps passé
dans les boîtes de nuit, les salles de concert et autres à la recherche de
l'essence du jazz, qui est le feeling lui-même. Jeune homme il y a de
nombreuses années, j'ai eu l'occasion d'entendre le quartet Coltrane, parfois
de près et parfois de loin. Il y avait le plus souvent une chaise vide sur la
scène, et l'impact de la musique sur moi était si profondément personnel que
j'avais l'impression de faire partie du groupe, sur cette même chaise. Etre
inclus dans la compagnie distinguée des autres jazzmen vénérés me laisse
presque sans voix.»
https://www.youtube.com/watch?v=FjpU4FyO2EA
2019. Wynton Marsalis, Christian McBride, Todd Barkan, On
Stanley Crouch, NEA Jazz Masters 2019
https://wyntonmarsalis.org/videos/view/nea-jazz-masters-tribute-to-stanley-crouch
FIMOGRAPHIE
https://www.imdb.com/name/nm0189459/
1988. Thelonious Monk:
Straight, No Chaser, documentaire de Charlotte Zwerin (production Clint
Eastwood), contribution (voir vidéos)
1992. Stanley Crouch, Wynton Marsalis, Marcus Roberts,
Charlie Rose, Thirteen/WNET/Learning Channel, 9 septembre (voir vidéos)
1993. Stanley Crouch et Charlie Rose, 1er novembre
1995-2005. Stanley Crouch et Charlie Rose, séries TV, 6
épisodes (24/2/1995, 17/10/1995, 26/5/2000, 21/9/2000 voir vidéos, 12/7/2002,
15/7/2005)
1996. 60 Minutes, documentaires-débats TV, «Ivins &
Crouch, Crouch & Ivins», intervenant
1997. The Chris Rock Show, séries TV, Épisode #1.3, de Scott
Preston, intervenant
1998. Biography, série documentaire TV, Frank Sinatra: The Voice of the Century, de John Griffin,
intervenant
1999. Sweet and
Lowdown (Accords & désaccords), Woody Allen, 95 min., figurant non
crédité (voir vidéos)
2000. Ali-Frazier I:
One Nation... Divisible, documentaire TV de Dave Anderson, intervenant
2000. E! Mysteries & Scandals, séries TV de A.J. Benza,
«Humphrey Bogart», intervenant
2001. Jazz,
documentaire TV, 10 épisodes, conseiller sur 4 épisodes:
- Gumbo: Beginnings to 1917
- The Gift: 1917-1924
- Our Language: 1924 -1929 (et intervenant)
- The True Welcome: 1929-1934
intervenant
sur 5 épisodes:
- Dedicated to Chaos: 1940-1945
- Risk: 1945-1955
- The Adventure: 1956-1960
- A Masterpiece by Midnight: 1960 to the Present
2001. Walk on By: The Story of Popular Song, série
documentaire TV, «Stardust», de Ian Pye, «From Russia with Love», de Jeremy
Marre, intervenant
2001. Reputations, série documentaire TV, Billie Holiday: Sensational Lady, de
David F. Turnbull, intervenant
2001. The Making of «Bamboozled», documentaire de Spike Lee, Sam Pollard, intervenant
2002. Denis A. Charles: An Interrupted Conversation, vidéo
de Veronique Doumbe, intervenant
2002. ESPN Sports Century, série documentaire TV, Mike
Tyson, de Michael Husain intervenant
2002. American Masters, documentaire TV, Ralph Ellison: An American Journey, de
Avon Kirkland et Elise Robertson, intervenant (voir vidéos)
2002. Civil War, documentaire 1990 de Ken Burns remasterisé
en DVD avec intervenants supplémentaires
2004. Miles Electric:
A Different Kind of Blue, documentaire de Murray Lerner, intervenant (voir
vidéos)
2004. History Detectives, série documentaire TV, Charlie
Parker's Saxophone/Koranic School Book/Prison Plague, de Kristian Berg,
intervenant
2004. Unforgivable
Blackness: The Rise and Fall of Jack Johnson, documentaire de Ken Burns,
musique Wynton Marsalis, intervenant (voir vidéos)
2004. The N Word,
documentaire de Todd Williams, intervenant
2004. The First
Amendment Project: Poetic License, documentaire TV de Mario Van Peebles,
intervenant
2004-2013. Tavis Smiley, série TV, (15/10/2004, 29/6/2006:
intervenant, 15/11/2013: invité)
2005. Soul Deep: The
Story of Black Popular Music, série documentaire BBC-TV, The Birth of Soul,
de Deep Sehgal, intervenant (voir vidéos)
2005. September 11,
2003: A Day in the Life of New York, documentaire TV, intervenant (voir
vidéos)
2006. The Oprah Winfrey Show, série TV, invité (26 janvier)
2006. Rap Sheet:
Hip-Hop and the Cops, documentaire de Don Sikorski, intervenant (voir
vidéos)
2006. Bring That Year
Back 2006: Laugh Now, Cry Later, TV, de Tony Ducret, intervenant
2006. Black and Blue:
Legends of the Hip-Hop Cop, documentaire de Peter Spirer, intervenant (voir
vidéos)
2009. Why We Laugh:
Black Comedians on Black Comedy, documentaire de Robert Townsend,
intervenant (voir vidéos)
2010. Treme, série
TV, At the Foot of Canal Street, de Anthony Hemingway, lui-même
2010. Cab Calloway, le
dandy de Harlem, documentaire TV Artline Films de Gail Levin et Jean-François
Pitet, intervenant (voir vidéos)
2011. Gershwin's
Summertime: The Song That Conquered the World, documentaire BBC-TV de James
Maycock, intervenant
2012. Évocateur: The
Morton Downey Jr., documentaire de Seth Kramer, Daniel A. Miller, Jeremy
Newberger, intervenant
2013. National Geographic, Slang Hunters, série TV,
intervenant
2014. Sonny Rollins
Beyond the Notes, Documentaire de Dick Fontaine, intervenant (voir vidéos)
2015. Mary Lou
Williams: The Lady Who Swings the Band, documentaire de Carol Bash,
intervenant (voir vidéos)
2015. What Happened,
Miss Simone?, documentaire de Liz Garbus, intervenant (voir vidéos)
2016. Stanley Crouch et Charlie Rose, 17 avril
2019. American Masters, documentaire PBS TV, Miles Davis: Birth of the Cool de
Stanley Nelson, intervenant (voir vidéos)