Old and New Songs: Christophe Marguet (dm), Yoann Loustalot (tp, flh), François Chensel (p), Frédéric Chiffoleau (b) © Baptiste Millot by courtesy of Yoann Loustalot
Le trompettiste et bugliste Yoann Loustalot est né le 26 mai 1974
à Guérande (44). Après des études de trompette classique, il décide de se
consacrer au jazz. A Bordeaux, il monte une première formation, en 1998, le sextet Grand
Six. C’est à cette époque qu’il rencontre le bluesman britannique Victor Brox,
qu’il accompagne régulièrement pendant plusieurs années. Installé à Paris en 2001, il
rejoint le Vintage Orchestra (2001-10 puis 2015-16) et le groupe de Brisa Roché (voc), de 2002 à 2004. Sa réputation
grandissante lui vaut de rejoindre de nombreux projets, aux côtés d’Olivier Ker
Ourio (hca), Dave Liebman (as), Lee Konitz (s) ou Steve Williams (dm). Parallèlement, il développe ses
propres formations en leader (son trio avec François Chesnel, p, et Antoine Paganotti, dm) ou de façon collégiale (Aérophone, en 2007, –avec Fred
Pasqua, également interviewé dans ce numéro–, Lucky Dog, en 2012, codirigé avec Frédéric Borey). En outre, il
fonde son propre label, «Bruit Chic». En 2016, il met en
route le quartet Old and New Songs –avec François Chensel (p), Christophe
Marguet (dm) et Frédéric
Chiffoleau–, dans lequel son sens du
timbre et de l’harmonie tonale franchit un nouveau cap, servant l’art de la mélodie
avec modestie et savoir-faire. Il prépare, pour 2019, un nouveau projet avec Julien Touery (p), qui sortira sur disque en mai, toujours via son label Bruit Chic.
Le contrebassiste Frédéric Chiffoleau est né le 20 octobre 1975 à
Saint-Nazaire (44). Il a fait partie du groupe Jus de Bocse de Médéric
Collignon, entre 2002 et 2013. Ses collaborations relèvent tant du domaine des
musiques improvisées que du jazz (Michel Portal, Louis Sclavis, Alain
Jean-Marie, Claude Barthélemy, Julien Lourau, Pierre de Bethmann, Marc Ducret,
Bojan Z, Emile Parisien; ainsi qu’un certain nombre de chanteurs et de
chanteuses). Nous les avons rencontrés au moment où une tournée en
Russie s’annonçait, du 28 mai au 13 juin, pour leur quartet «Old and New Songs».
Propos recueillis par Jean-Pierre
Alenda Photos Baptiste Millot et Rémi Angéli by courtesy of Yoann Loustalot
© Jazz Hot n°685, automne 2018
Jazz Hot: Vous allez faire
une tournée en Russie pour promouvoir Old
and New Songs?
Yoann Loustalot:
Oui, deux morceaux russes sur notre disque ont sans doute compté dans la
matérialisation de cette opportunité. Chacun d’entre nous a apporté sa pierre à
l’édifice en ce qui concerne la constitution du répertoire, et chaque membre du
groupe a ainsi pu faire ses propres suggestions. Nous avons pioché dans l’histoire personnelle
de chacun, des chansons populaires, ou traditionnelles ayant une relation
intime avec nous mêmes. Nous sommes aussi partis parfois de relectures déjà
réalisées par d’autres artistes et pas forcément du traditionnel lui-même,
comme par exemple le traditionnel suédois «Kristallen den fina»
dont j'admire la version d'Art Farmer et Jim Hall ou «Mellan Branta
Strander» traditionnel russe que nous avons découvert par Jan Johansson,
un pianiste qu’on adore et qui est mort précocement dans les années 19601. Notre
répertoire a une relation intime avec chacun des protagonistes: par
exemple, nous faisions partie de la même chorale au lycée avec Fred Chiffoleau;
nous y chantions le tube de Robert Marcy «File la laine»; la
démarche de jouer cette chanson et ce
retour aux sources et à notre histoire nous ont semblé très naturels.
Très peu d’accords, des mélodies simples, sans arrangement ou presque, un peu
brutes de décoffrage, Heitor Villa-Lobos
excepté, bien sûr, car ici l’arrangement est plus complexe.
Quels sont les liens entre votre
pratique instrumentale et la musique développée pour Old and New Songs?
Frédéric Chiffoleau:
Pour moi, ce fut une fascination pour l’art de la mélodie. Sur ce projet
l’harmonie originelle des morceaux, le choix des accords sont prépondérants, et
il ne s’agit en aucun cas d’un hommage traditionnel auquel nous ajouterions des
couleurs ou des caractères jazz. D’ailleurs, nous avons mis de
côté certains titres, car nous avions échoué à leur donner une tournure
intéressante, ce qui fait qu’ils ont été finalement écartés du disque, en dépit
de notre intérêt pour eux. Nous n’oublions jamais la scène, dans ces cas-là, et
nous ne voulons pas nous trouver en difficulté dans ce contexte essentiel pour nous.
Les voyages, la chorale du lycée, notre parcours personnel nous font placer ce
disque sous le sceau de l’amitié qui fonde le groupe, car ces expériences
liminaires furent aussi musicales. «File La Laine» est entre autres
un excellent souvenir de voyage avec cette chorale, alors que nous étions
encore adolescents.
L’amitié vous semble-t-elle
importante, sur le plan artistique et dans les grandes formations de
jazz?
YL:
L’amitié permet de jouer davantage ensemble. Par exemple, Fred et moi nous
sommes retrouvés avec le plus grand naturel alors que nos carrières respectives
nous avaient fait prendre des chemins séparés. Sur le plan artistique, elle me
semble être une valeur importante, car elle débouche sur une entente qui
dépasse le simple arrangement contractuel entre musiciens. Les grandes
formations deviennent capables de trouver des choses qui touchent à l’affect en
multipliant les scènes. C’est pourquoi, sans du tout nous comparer à elles,
nous avons fait de ces rencontres le concept central de notre disque. Moi, je
travaillais déjà avec François Chesnel, par exemple. Le bénéfice de cohésion,
de complicité qui en résulte permet de mettre les talents individuels au
service du collectif. Christophe Marguet habite Asnières, et il se trouve qu’il
est voisin d’un ami de François Chesnel, et cela a provoqué leur rencontre. Autour de standards que nous adorons, de compositions aussi, nous nous
sommes d'abord réunis simplement pour jammer... Je suis fan du Art Farmer de To Sweden With Love; cela m’a donné le
goût d’un certain dépouillement, le sens d’une nudité musicale propice à un
retour aux sources, une sorte d’épure. Nous n’avions pas d’instrument
harmonique dans Aérophone, ce qui nous a donné une idée très précise du piège
consistant à surjouer pour compenser. Pour s’en sortir, il faut intégrer des
silences à la trame musicale, travailler son timbre en évitant les trucs trop
chargés. La trompette est un instrument très physique, au risque de ne plus
pouvoir jouer si on s’y adonne de manière excessive, ainsi qu'ont pu
l'éprouver des musiciens comme Freddie
Hubbard. Il y a des données physiologiques, aussi. Il faut bien connaître son
corps, ne pas renier l’héritage européen, savoir qui on est, ce qu’on aime, et
tout ceci permet de jouer de la bonne musique. Ne nous méprenons pas, Freddie
Hubbard était un grand musicien, et j’ai
aussi travaillé certains de ses solos. Même dans un style éloigné du mien, cela
m’a apporté énormément de choses. Mais je ne serai jamais comme lui, et il y a
bien trop de clones et de mauvaises copies de la part de musiciens qui n’ont
pas suffisamment cherché leur propre voix. Moi, je suis toujours dubitatif
quand il y a trop d’ornementation. Je ne cherche pas à être un «trompette
héros». Les dispositions
physiologiques, la technique et la
virtuosité ne font qu’un, selon moi. Être en accord avec soi-même, en termes de
créativité, voilà ce qui assure le rayonnement de la musique interprétée. Si
l’on finit régulièrement rincé, épuisé,
vidé, il y a une dimension sportive qui n’a plus rien à voir avec la musique.
FC:
Le sens de la note juste, une certaine économie, débouche peut-être sur quelque
chose de plus aride, de moins séducteur, mais aussi de plus sincère. Il doit
nous animer comme un idéal d’authenticité. Si l’on force le trait, si l’on
s’efforce d’épater, de se conformer à ce que les autres attendent de nous,
alors on cherche à voler la vedette aux autres, à briller soi-même au détriment
du collectif sur scène.
Yoann Loustalot © Rémi Angéli by courtesy of Yoann Loustalot
Vous pensez à des formations
vedettes en disant cela?
FC:
Surtout aux musiciens dont la puissance musicale a un impact physique.
YL: Miles
Davis n’était pas un trompettiste limité. L’album Porgy and Bess, par exemple, est extraordinaire, comme beaucoup
dans sa discographie. Dans le live à La
Villette, peu avant sa mort, il arpente la scène, malgré la maladie et sa
faiblesse, quoi qu’en disent les critiques, c’est extraordinaire aussi,
musicalement et techniquement.
FC:
Sur la version de «Human Nature», il est bien sûr moins en forme
qu’auparavant, mais l’énergie qu’il génère est incroyable. Et Kenny
Garrett prend le relais régulièrement et
transporte la musique dans une autre dimension.
YL: Bill
Evans et Don Cherry, pour ne citer qu’eux, sont des musiciens qui ne font pas
l’unanimité, et pourtant ils jouent le bop comme personne, ainsi que Sonny
Rollins sait le faire lui aussi. Ils touchent le cœur des gens comme les grands
musiciens qu’ils sont. Il est de notoriété publique que Don Cherry ne
travaillait pas ses gammes, ce qui ne l’empêchait pas de jouer très bien de la
trompette en étant tout le temps sur la brèche, en touchant à tous les
instruments, et en jouant inlassablement.
Chez ces artistes, il y a différentes périodes, de plus ou moins grande
facture, mais avec le recul, l’excellence prédomine toujours. Leur
enseignement, on peut par exemple le sentir lorsque nous jouons «Une
jeune fillette », avec le sentiment qu’il ne se passe tout d’abord pas
grand-chose, mais aussi un contenu qui ne se révélera finalement qu’après une
certaine résolution d’accords, vers la coda du titre.
FC:
C’est vrai, personne ici ne prend la parole très ostensiblement, et pourtant on
sent que tout le monde a quelque chose à dire. Il y a des tensions
intéressantes, des superpositions. Alors, quand l’un d’entre nous se lâche, il
se passe quelque chose, et l’événement est bien mis en valeur, car le terrain a
été bien préparé.
YL: Kind of Blue
avait initié ce dépouillement du spectre, développé une logique modale, et fait
accepter l’idée même d’un jazz impressionniste. Le batteur peut lancer un rythme,
sans peur des répétitions, les autres y vont de leurs propres gimmicks et
motifs mélodiques. L’événement sur la scène, c’est cette interaction entre les
musiciens, ce que les Anglo-Saxons nomment «l’interplay», même si
je me méfie du terme. Il s’agit en fait d’une vibration collective non provoquée,
d’une certaine osmose nourrie de confiance en soi et dans les musiciens avec
lesquels on joue.
FC:
La patience dans un morceau est très importante aussi, pour que les choses
arrivent à point.
Qu'est-ce que le morceau «Old and New
Drums»?
FC: Dans
«La Romanella», normalement, il y a un solo de batterie intégré à
la chanson, mais ça faisait bizarre sur le disque, donc on a décidé
d’enregistrer le solo à part (sourire).
Vous n’avez repris aucun élément
du patrimoine américain sur ce disque. Pourquoi?
YL: Au
départ, toutes les bases de notre musique viennent de là. Nous n’avons
simplement pas trouvé a priori
d’histoires personnelles liées aux classiques qui s’intégraient à ce que nous
désirions raconter. Mais nous n’avons pas cherché délibérément à éviter le
répertoire américain. Kurt Weill, autour duquel François Chesnel à d'ailleurs
bâti un projet, refusait d’être considéré comme un compositeur allemand alors
qu’il s’était réfugié aux USA, et nous nous sommes même confrontés au
répertoire d’artistes américains plus folk que jazz. Par exemple, la chanteuse
Anaïs Mitchell aurait pu figurer dans le disque, mais nous ne sommes pas parvenus
à une version satisfaisante de la chanson que nous avions choisie, raison pour
laquelle nous nous sommes concentrés sur les choses qui nous semblaient plus en
accord avec notre concept original. Christophe Marguet a même travaillé sur des
textes de Fernando Pessoa, et cette tournée en Russie va souder encore plus le
groupe. Des rencontres avec des danseurs, des musiciens traditionnels, sont
prévues sur place. Tout ceci nous promet de disposer d’un matériau créatif
supplémentaire lorsque notre tournée sera terminée. Et puis l’expérience du
voyage, des villes qu’on ne traverse qu’une seule fois dans sa vie, les
souvenirs de rencontres au cours de tous ces périples sont irremplaçables.
Yoann, c’est pour ça que vous
vouliez que nous rencontrions le groupe tout entier, insistant sur le collectif
plutôt que sur les individus qui le composent?
YL: Oui.
Je voulais que nous illustrions le travail commun effectué sur les mélodies, la
raison pour laquelle nos concerts ont cette couleur particulière. En concert,
il y a comme une dramaturgie, un scénario intelligible.
FC:
En même temps, la Russie ça sonne un peu comme une récréation. Au Sunset, on stresse
un peu parce qu’on organise tout. La musique c’est sérieux, il peut y avoir une
bonne ambiance, un côté ludique, mais nos morceaux ont un aspect introspectif.
La modération des solistes confère une retenue certaine, un dépouillement
délibéré.
YL: Cette
construction met en valeur les qualités humaines et musicales de chacun. Pas
besoin de tirer la couverture à soi.
FC:
Surtout lorsqu’on joue une simple ritournelle, il faut une capacité à
apprivoiser les motifs répétitifs pour faire rendre aux mélodies leurs plus
intimes secrets. Christophe Marguet raisonne d’ailleurs plus en percussionniste
qu’en batteur sur certains titres, et François Chesnel sait capter l’attention
avec juste un son, reporter une résolution d’accords, pratiquer l’art des
diversions, et tout cela nécessite de beaucoup travailler ensemble.
François Chesnel (p), Yoann Loustalot (tp) et Antoine Paganotti (dm), 2016 © Rémi Angéli by courtesy of Yoann Loustalot
Dans cette économie de moyens, il
y a des velléités qu’on pourrait presque qualifier de progressives…
FC:
En tout cas, moi, c’est un terme que je pourrais revendiquer. Nous ne sommes
pas des musiciens folkloriques; le respect que nous devons à notre répertoire
fait que nous n’en faisons pas du bebop. En même temps, nous sommes des
musiciens de jazz, et ça se sent dans nos relectures. La mélodie l’emporte si
nous sommes suffisamment humbles et que nous aimons ce que nous faisons. Aucun
solo ne parlera aux gens comme ces hymnes qui transcendent les frontières. On
cherche ce qui touche le cœur des auditeurs; le jazz se retrouve dans les
circonvolutions autour du thème, les espaces de liberté qu’on s’accorde sur des
morceaux qui s’y prêtent plus que d’autres.
Le morceau de Bartók que vous avez
joué au Sunset occasionnait une rupture dans le set. S’agissait-il d’un
interlude ou d’une diversion délibérée?
YL: S’attaquer
à quelque chose de redoutable, techniquement, crée un effet de contraste qui
désosse un peu les choses, occasionnant une sorte de retour au texte. Et puis
le jazz européen est davantage influencé par la musique classique que par le
blues. Mais ne vous méprenez pas, nous adorons les standards américains, et je
me frotte continuellement à eux! Ils sont la base universelle du jazz,
son alphabet que nous pratiquons continuellement Fred et moi, et nous tous
musiciens de jazz. Depuis que nous
jouons cette musique, nous avons pratiqué nos classiques lors de sessions de
travail et relevé beaucoup de musiciens comme Cannonball Adderley, John
Coltrane, Wayne Shorter, Art Pepper, Booker Little, Chet Baker, Miles Davis ou
Louis Armstrong, dont j’ai par exemple
transcrit note à note le «West End Blues»… Mais bien d'autres
sont dans nos annales, la liste est très longue. Comme évoqué tout à l’heure,
le travail de l’instrument peut être remplacé par l’interprétation sans cesse
réitérée des standards. Ils permettent de travailler le phrasé, le rythme,
l’attaque des notes, les modulations harmoniques.
FC:
Scott La Faro et Ron Carter sont des monstres de technique, mais on peut aussi
faire autrement en épousant une logique organique, dépouillée. L’universalité
basée sur la singularité. Pas de nécessité en tant que contrebassiste d’entrer
en concurrence avec les solistes ou les instruments harmoniques. Il y a la
question de la hauteur dans le spectre sonore, bien sûr, mais en
approfondissant un peu, on s’aperçoit que Charlie Haden, par exemple, explore
l’espace, et ce n’est qu’en raison du dépouillement de l’ensemble que la
rythmique occupe le premier rôle quand elle le doit. Le rôle du musicien, dans
ces cas-là, c’est de révéler l’intention sous-jacente. Dans notre groupe, la
basse ne joue pas forcément sur la grosse caisse. La pulsation fondamentale
autour de laquelle s’organise toute la musique, sa dynamique, sont captées en
sourdine de l’ensemble.
Yoann, qu’est-ce qui vous fait
opter pour le bugle plutôt que la trompette, et à quels moments vous décidez de
mettre une sourdine, par exemple?
YL: D’abord
le confort de jeu, la tenue d’ensemble et les couleurs propres à chaque
morceau. Pour un trompettiste, la musique que tu joues est liée à ta pratique
et à ta maîtrise de l’instrument. Tu dois travailler un son avec harmoniques,
sans harmoniques, un son plus ou moins timbré.
Parfois, j’étais incapable de gérer l’énergie disponible et je finissais les
concerts complètement épuisé. Savoir qui tu es, ce que tu peux faire, c’est
aussi ça, pour moi, le jazz, la sincérité, l’authenticité. S’assurer qu’on a le
même timing, retrouver des sensations collectives. La magie est à ce prix, tu
sais que ça peut et que ça va venir. Un simple beat de cymbales, et tout
s’enclenche. La trompette, c’est un son projeté qu’on entend après son
émission. La batterie c’est central, mais parfois la rythmique suit plus
qu’elle ne précède. Elle prépare le terrain.
FC:
McCoy Tyner fait ça incroyablement bien. Créer une respiration, une attente.
Avoir le sens du collectif. Définir des points de repère pour s’y retrouver.
Christophe Marguet joue aussi par rapport à ce qui n’est pas joué. C’est un
grand batteur de jazz, les passages swing le font briller. Il a le sens du
spectacle. Toute sophistication qui éloigne du public n’est pas la bienvenue.
Christophe jouait à la Huchette tous les soirs, il a fait en sorte d’être
identifié musicalement. Sans cette démarche, il n’aurait pas appris autant de
choses. C’est le sens même de notre démarche, savoir qui nous sommes vraiment. 1. Jan Johansson (1931-1968)
*
CONTACTS: Old and New Songs: http://oldandnewsongs.com Yoann Loustalot: www.yoannloustalot.com Frédéric Chiffoleau: http://fredchiffoleau.com
EN CONCERT: Tourcoing Jazz Festival (16/10), Duc des Lombards, Paris (28/11), Nuba-Club, Boulogne-Billancourt (5/12)
SELECTION DISCOGRAPHIQUE
CD 2017. Old and New Songs, Bruit Chic 010
Yoann Loustalot/Leader
CD 2004. Grand Six, autoproduit
CD 2005. Primavera, Elabeth 621056
CD 2006. Grand Six, De la jungle, Petit Label 025
CD 2008. Yo5, Petit Label 016
CD 2011. Derniers reflets, Fresh Sound New Talent 412
CD 2014. Pièces en forme de flocons, Bruit Chic 006
Yoann Loustalot avec
Aérophone
CD 2009. Aérophone, Fresh Sound New Talent 377
CD 2013. Flyin’ With, Bruit Chic 004
CD 2016. Atrabile, Bruit Chic 007
Yoann Loustalot avec
Lucky Dog
CD 2013. Lucky Dog, Fresh Sound New Talent 443
CD 2017. Live at the Jacques Pelzer Jazz Club, Fresh Sound
New Talent 542
Yoann Loustalot/Sideman
CD 2003. Brisa Roché, Soothe Me, Black Ash Productions
CD 2004. Vintage Orchestra, Thad, Nocturne 350
CD 2005. Vintage Orchestra/Stan Laferrière, Weatherman, Jazz
aux Remparts 64017
CD 2006. Christophe Dal Sasso Big Band/Dave Liebman,
Explorations, Nocturne 388
CD 2008. David El Malek, Music From Source, Plus Loin Music
4513
CD 2011. Sophie Alour, La Géographie des rêves, Naïve 622211
CD 2012. Frédéric Borey, The Option, Fresh Sound New Talent
416
Frédéric Chiffoleau/Sideman
CD 2004. Médéric Collignon/Jus de Bosce, Porgy and Bess,
Discograph 6130222
CD 2014. Tam De Villiers, Panacea, Whirlwind Recordings 4669
VIDEOS
2014. Hommage à Kenny Wheeler, «How Deep Is the Ocean», New
Morning (Paris)
Thomas Mayade, Geoffroy Tamisier, Airelle Besson, Yoann
Loustalot (tp)
https://www.youtube.com/watch?v=XK616yy2sx0
2014. Aérophone + Glenn Ferris, «Pièce en forme de flocon», Alibi
Jazz-Club
Yoann Loustalot (tp), Blaise Chevallier (b), Frédéric Pasqua
(dm), Glenn Ferris (tb)
https://www.youtube.com/watch?v=lB5Ltf6vNTI
2016. Présentation de Old and New Songs
Yoann Loustalot (flh), François Chensel (p), Frédéric
Chiffoleau (b), Christophe Marguet (dm) https://www.youtube.com/watch?v=qrb-KyUO_Z0
2017. Aérophone + Glenn Ferris, «Sornette», Théâtre de Villefranche
de Rouergue (12)
Yoann Loustalot (tp), Blaise Chevallier (b), Frédéric Pasqua
(dm), Glenn Ferris (tb)
https://www.youtube.com/watch?v=MFP5XxX8Zh8
2017. Yoann Loustalot Quintet, Concert à Jazz’Ivry,
Ivry-sur-Seine (94)
Yoann Loustalot (tp), Frédéric Borey (ts), Yonathan Avishai
(p), Yoni Zelnik (b), Frédéric Pasqua (dm)
https://www.youtube.com/watch?v=qiGt3Khw99Y
|